Dans un discours prononcé le mardi 30 avril 2019 à Constantine (nord-est) du pays, le chef d’état-major de l’armée algérienne Ahmed Gaïd Salah a déclaré que l’organisation des élections présidentielles à la date prévue est la solution idéale à la crise qui prévaut en Algérie.
L’actuel homme fort de l’Algérie après la chute du président Abdelaziz Bouteflika, le général Ahmed Gaïd Salah n’est pas allé du dos de la cuillère pour balayer du revers de la main, les revendications de la nouvelle révolution algérienne. Pour Ahmed Gaïd Salah, le respect strict de la constitution et l’organisation des élections dans les plus brefs délais est la règle d’or pour pallier à la crise algérienne. Il contredit ainsi, les manifestants anti-Bouteflika qui réclament la mise en place d’institutions de transition ad hoc pour gérer l’après Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission le 2 avril. L’autre point saillant du discours du général Gaïd Salah est la lutte contre « corruption et corrupteurs ».
« L’opération anti-corruption n’est qu’à son début », prévient le général Ahmed Gaid Salah. Il a par ailleurs, appelé, une fois de plus, la justice à “accélérer la lutte contre la corruption tout en se gardant de tout règlement de comptes. Il dit aussi détenir des informations avérées concernant plusieurs dossiers lourds de corruption qui concernent des « montants faramineux ». Des propos qui n’ont qu’un but, explique-t-il, protéger l’économie nationale.
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