Bénin: à sa sortie de prison, les premiers mots de Joseph Aimassè (vidéo)

Le syndicaliste Joseph Aimassè, interpellé dans la ville de Porto-Novo le 28 mars pour incitation à une manifestation non autorisée, est désormais libre de ses mouvements. Il avait été condamné à deux mois d’emprisonnement ferme et une amende de 200.000FCfa. A sa sortie de geôle, il livre ses impressions.

Le jeudi 28 mars 2019, Joseph Aimassè membre de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et responsable du comité de résistance de Porto-Novo, avait été interpellé suite à une sensibilisation qu’il faisait au marché de la ville capitale. Il demandait, en effet, aux jeunes et femmes du marché de sortir pour résister à l’organisation des élections législatives dites exclusives. La police républicaine, n’ayant eu notification d’aucune manifestation ce jour-là, l’a interpellé. Il a été présenté au Procureur puis mis sous mandat de dépôt. Le lundi 1er avril, il a écopé de deux mois d’emprisonnement ferme et de deux cent mille d’amende.

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Le 28 mai, il a bouclé les deux mois puis recouvre sa liberté. A sa sortie de la maison, ses camarades de lutte sont allés le conduire à son domicile. Visiblement requinqué, Joseph Aimassè, enseignant, rassure de ce que la lutte doit continuer. « La lutte doit continuer pour dire non à cette loi, le code pénal et d’autres lois que la septième législature a votées », a-t-il déclaré avant d’inviter la jeune génération à ne pas baisser les bras.

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