Bénin: accepter l’exil ou se voir assigné à domicile, l’alternative qui se présente à Yayi Boni, selon l’He Fikara

L’ancien président de la république Thomas Boni Yayi n’est pas dans une situation confortable. Interné à domicile depuis un mois, il aurait le choix entre poursuivre l’assignation à domicile  ou l’exil.

La levée du contingent militaire qui entoure le domicile du président d’honneur du parti des forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe) n’est pas pour bientôt. Selon des confidences de l’honorable Sacca Fikara dans l’émission socio-politique « Sans langue de bois« , deux options se présentent à l’ancien chef d’état béninois. En effet, dans une démarche de vérifier la rumeur qui fait état de ce que l’actuel locataire de la Marina tente de contraindre le président Yayi Boni à l’exil, il s’est rendu au domicile de l’ancien chef d’état. Ce dernier aurait confirmé qu’il a été joint par des chefs d’état de la sous- région qui lui ont conseillé l’exil.

Selon l’ancien député à l’assemblée nationale et membre des forces de l’opposition, des chefs d’état de la sous-région auraient joint le président Boni Yayi pour lui demander l’exil.

« Au départ, nous sommes allés là (au domicile de Yayi Boni – ndlr) parce que moi je voulais vérifier une rumeur qui dit que le président Talon demande à tout le monde de lui dire de partir en exil; qu’il ne veut pas le voir au Bénin, qu’il aurait demandé ça au président de la sous région. Et donc alors avec les amis nous sommes allés là lui demander (…) Il (Boni Yayi – ndlr) nous a répondu que certains présidents de la sous-région l’ont appelé pour dire que la condition que le président Talon pose est qu’il faut que tu le laisses tranquille en t’exilant » a laissé entendre l’honorable Sacca Fikara.

Ainsi, une alternative s’impose au président d’honneur du parti des forces cauris pour un Bénin émergent: accepter l’exil ou se voir assigner en domicile pour permettre à l’actuel président de la République de travailler tranquillement pour le développement du pays. Une situation que l’ancien député juge assez grave car la constitution de 1990 stipule clairement que nul n’a le droit de contraindre un Béninois à l’exil.

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