Bénin: après les échauffourées, que faire pour éviter pareil incident à l’avenir?

Plusieurs biens meubles et immeubles ont été saccagés. Les édifices public et biens privés ont été réduits en cendre. Après le calme aussi précaire, il urge de se demander comment éviter de tels incidents à l’avenir?

Depuis hier mercredi 1er mai, Cotonou a vécu le pire des combats mettant aux prises les forces de l’ordre avec les populations révoltées. Tout est parti, selon les informations officielles (point de presse du ministre de l’intérieur et rencontre du ministre des affaires étrangères avec le corps diplomatique), d’une fuite d’information qui fait état d’un certain attroupement des badauds à Cadjèhoun sur l’initiative de Boni Yayi en vue de manifester dans la ville de Cotonou. Aurélien Agbénonci se veut plus péremptoire lorsqu’il affirme que des « gens auraient été déplacés pour la circonstance ».

Pour éviter que de telle situation ne se reproduise à l’avenir, la police républicaine doit sensibiliser les populations sur l’importance de leur collaboration et de leur promptitude.

Le drame aurait pu être évité si l’informateur n’avait pas alerté à contre-temps. Il aurait pu informer la police, du moins s’il avait les moyens de le faire, dès que les gens étaient en route pour Cotonou, si l’on s’en tient à l’information officielle, qu’elle allait procéder autrement pour les mettre en déroute, au lieu d’attendre que les présumés badauds arrivent d’abord chez Boni Yayi quand on sait qu’un seul policier ou militaire dans les environs du domicile d’un opposant politique par ces temps de tension, risque de dégénérer. Et les informateurs de la police doivent être pro-actifs afin de dénoncer très tôt les conspirations dont ils sont informées.

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