Bénin: Azannaï rejette la déclaration de Amoussou sur les débats parlementaires

La huitième législature ne sera pas une caisse de résonance. Cette certitude du président du parti « Union Progressiste » ne rassure pas l’ancien ministre de la défense Candide Azannaï qui n’entend pas se faire embrouiller par l’un des partisans de la réforme du système partisan « crisogène« .

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Le président du parti « Union Progressiste » , Bruno Amoussou était ce weekend face aux compatriotes de la diaspora en France. L’objectif de cette rencontre était de les éclairer sur les réformes politiques du régime Talon et leur faire le point du processus électoral ayant conduit à l’installation des députés de la huitième législature. Dans sa présentation, il a rassuré ses compatriotes sur le fonctionnement de la huitième législature.

Contrairement à la suspicion qui pèse sur cette législature et qui met en cause sa légitimité et sa capacité à assumer sa mission, le président Bruno Amoussou pense tout le contraire.  « J’aimerais bien que certains assistent à nos réunions pour voir. Cessons donc de dire que c’est monocolore, ils vont encenser le gouvernement pendant les 4 ans; attendons pour voir. Moi je peux vous assurer qu’il n’en sera pas ainsi » avait-il professé devant les béninois vivant en France.

Une profession de foi qui est loin de rassurer l’ancien ministre délégué chargé de la défense nationale, Candide Azannaï qui invite son aîné à éviter l’amalgame. En effet, à la faveur de la sortie médiatique qu’il a effectué ce lundi 27 mai 2019 à son siège à Cotonou, le ministre Candide Azannaï estime que par son argumentaire, le président Bruno Amoussou veut nous embrouiller.  » Le dialogue entre partisans d’un pouvoir ne veut pas dire qu’il y a démocratie. Il pense qu’il y a démocratie lorsqu’il y a monologue. Amoussou veut nous embrouiller.» a laissé entendre le président du parti restaurer l’Espoir. Pour lui, le président Bruno Amoussou est dans la distraction en voulant faire croire que les députés installés à l’issu des élections du dimanche 28 mai 2019 vont contrôler l’action du gouvernement et s’opposer à sa vision de la gestion du pays.

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