Bénin: Bruno Amoussou fait le récit de comment il a eu de la sueur froide le 1er mai

C’était par coup de chance que le président du parti union progressiste, Bruno Amoussou et son épouse n’ont  pas été  brûlés lors des  manifestations du 1er Mai à Cadjèhoun dans la Commune de Cotonou. Il fit devant ses compatriotes de la diaspora en France un récit émouvant de la façon dont il a eu la vie sauve face à la furie des manifestants déterminés à tout détruire devant eux.

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Le président Bruno Amoussou aurait pu être l’une des victimes des manifestations du 1er Mai 2019 à Cadjèhoun. Selon un récit  fait ce samedi devant les Béninois de la diaspora vivant en France et rapporté par un média local, le renard de Djakotomey a affirmé qu’il a déjà « frôlé la mort » dans cette violence post-électorale. En effet, interrogé sur l’indifférence affichée par le président Patrice Talon face aux victimes des manifestations des 1er et 2 Mai dernier, le président Bruno Amoussou est revenu un peu sur ce mémorable jour. A le croire, c’est par un coup de chance qu’il n’est pas passé de vie à trépas pendant les manifestations à Cadjèhoun.

Des jeunes armés de gourdins et munis de bidons d’essence, explique-t-il, se sont dirigés vers son domicile situé non loin du collège Père Aupiais  ce 1er mai dans les environs de de 18 heures 45 minutes, heure locale dans l’intention; précise-t-il , de mettre le feu à sa maison. Mais heureusement pour lui, poursuit-il, ces badauds se sont trompés de cible. Au lieu de venir à lui, ils sont allés assaillir la maison de derrière. Se rendant compte de l’erreur, ils se sont repliés pour venir maintenant vers son domicile proférant des menaces. Voyant son heure sonnée, il a dû appeler ses enfants et ses proches pour leur annoncer son décès parce qu’il est convaincu qu’il allait mourir dans les flammes avec son épouse. Mais c’était pas le plan de Dieu pour sa vie. Sans vraiment savoir comment, les agents de forces de l’ordre ont fait leur irruption au moment où ces individus voulaient passer à l’acte.

C’est ce qui justifierait selon lui le silence observé par le chef de l’Etat après les événements malheureux des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou. « Peut-on en vouloir à un régime de laisser la justice faire son travail quand des gens délibérément ont choisi de poser des actes prémédités ? » s’est-il interrogé en guise de réponse à la question qui lui a été posée sur le silence du gouvernement face aux personnes décédées.

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