Le Bénin court à la recherche d’un médiateur en Afrique centrale pour ramener la paix au lendemain des vives altercations entre forces de l’ordre et populations. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération beninois s’est rendu au Congo chez Dénis Sassou Nguesso, il y a quelques jours. Nicéphore Soglo frappe ce jour à la porte de Théodoro Obiang Nguema Mbasogo.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) auquel appartient le Bénin a-t-elle échoué dans la recherche de solution à la crise post-électorale? Sinon pourquoi les deux camps font-ils recours aux pays de la Cemac? Il y a quelques jours, le ministre de la diplomatie béninoise était au cabinet du président congolais, Dénis Sassou N’guesso. Selon le compte-rendu fait par la télévision nationale congolaise, la crise électorale béninoise était au cœur des échanges. Le Bénin a expliqué les conditions dans lesquelles les élections se sont déroulées au président N’guesso.
Ce mercredi, c’est autour de l’ancien président, le premier de l’ère du renouveau démocratique, Nicéphore Dieudonné Soglo, de se rendre en Guinée Equatoriale pour prendre langue avec le président Mbasogo. Cette visite, selon les ébruités des couloirs, s’inscrit aussi dans le sens de la recherche de solution à la crise béninoise. Tout porte à croire que La Cédeao est incapable de gérer les problèmes qui lui sont soumis. C’est pourquoi, outre Boni Yayi qui s’est confié à ses pairs de la sous-région, les autres ont préféré aller au-delà pour solliciter l’intervention des pays de la Cemac. Certaines supputations arguent qu’il faut des expérimentés avérés pour résoudre l’équation béninoise. Or, en Afrique de l’ouest, il n’y en a pratiquement pas. Peut-être que Mbasogo ou encore N’guesso aura la solution magique pour faire entendre raison à chacun des camps (mouvance et opposition) pour que la paix revienne au Bénin.
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