Bénin – Crise post-électorale: L’he Claudine Prudencio plaide pour la non violence

La présidente du parti de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), l’honorable Claudine Prudencio a placé sa voix dans le concert des appels pour la paix. Elle propose à tous les acteurs de la vie sociopolitique, le dialogue, à la place de la violence.  

Les dernières actualités post-électorales marquées de violences et de perte en vies humaines ne sont pas du goût de la première responsable du parti UDBN qui à travers un message a exprimé toute sa douleur de mère face aux violences observées dans le pays ces derniers jours.  » Notre Cher Pays le Bénin traverse ces dernières semaines, des moments difficiles suite à l’incompréhension qui s’est installée entre les frères et sœurs d’une même nation« , affirme-t-elle.

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Pour elle, le spectacle qu’offre le Bénin à lui-même et au monde est déplorable au regard du tableau peint et qu’elle présente comme suit:

– Des cœurs angoissés puis meurtris ça et là ;
– Des cerveaux enfermés dans des considérations égocentriques et ayant perdu toute raison ;
– Des biens publics et privés ayant volé en éclats ;
– Le feu, allumé par la main de l’homme a brûlé et celui des armes, a aussi retenti ;
– Des canons à eau dirigés aussi bien vers des fils et filles de ce pays que vers des flammes qui consumaient les biens ;
– La sueur coulant sur le front des hommes pendant que coule le sang humain sur le sol de nos ancêtres ;
– Le vivre ensemble qui caractérisait le Bénin est sérieusement ébranlé ;

Face à ce tableau ahurissant , elle invite ses compatriotes à une prise de conscience. « Chers Compatriotes, gardiens du temple, qu’avons-nous fait de la prière et des recommandations de feu Mgr Isidore de SOUZA. Quelles leçons avons-nous retenues du comportement de l’homme du 26 Octobre 1972 qui, malgré tout l’arsenal de destruction massive à sa portée, a reculé devant les jets de pierres et la fureur des populations survoltées ? » s’est-elle interrogé.

Pour elle, la seule porte de sortie, c’est de s’arrêter et surtout écouter le peuple. Elle suggère que tous, nous sortions de nos carcans d’égoïsme et d’intolérance qui nous rendent aveugles pour se parler, s’accepter conformément aux devises du pays.  » Dans mes veines, coule encore le sang de l’amour du prochain. Dans mon petit cœur de femme et de mère, germe et se multiplie l’amour de la Patrie. C’est pourquoi je ne peux rester insensible au malheur qui menace notre démocratie chèrement construite. Alors je voudrais de cette tribune, lancer un vibrant appel pour : le dialogue et la non violence. » martèle-t-elle avant de conclure que c’est seulement à ce prix que reviendra le calme tant souhaité par toutes les parties pour notre cher pays.

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