Les responsables du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent ont tenu hier Mardi 8 Mai 2019, une rencontre pour se pencher sur la situation post-électorale et exposer leurs exigences pour une sortie de crise.
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Le bureau politique du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (fcbe) élargi aux députés et membres du Bureau Exécutif National présents à Cotonou et environs, a tenu ce mardi 7 mai 2019, une réunion extraordinaire au siège du parti pour analyser la situation politique nationale. Cette séance a permis aux responsables du parti « cauris » de déplorer la présence de tout l’arsenal de guerre des forces armées sur la résidence de leur leader charismatique, le président Thomas Boni Yayi.
Aussi, le parti FCBE tient à rappeler à l’opinion publique nationale et internationale que la lutte en cours, enclenchée depuis le lancement du processus électoral, oppose Patrice Talon au peuple béninois et sa démocratie. « Naturellement, ont -ils souligné, les forces de l’opposition exclues de la mascarade électorale, soudées autour des anciens Présidents Nicéphore SOGLO et Boni YAYI, ont approuvé le désaveu cinglant du peuple et a appelé à l’annulation de la parodie électorale. C’est en réponse à cet appel patriotique que les ‘rupturiens’ et leur chef ont envoyé des armes de guerre et des soldats encercler le domicile du Président Boni YAYI ». Face à cette situation, les responsables du bureau politique lancent un appel à l’endroit du chef de l’Etat et à l’endroit du peuple béninois.
L’appel du parti FCBE:
Déplorant le fait que leur leader soit assigné en résidence par la présence permanente des engins de guerre et des forces de l’ordre autour de son domicile, les responsables du bureau politique du parti fcbe invite le peuple béninois à poursuivre sa mobilisation aux côtés de l’opposition pour faire échec dans la légalité à la tyrannie du Président Patrice Talon. En tout état de cause, précisent ces responsable dans un communiqué rendu public ce mardi, le parti FCBE en harmonie avec l’ensemble de l’opposition exige :
- le retrait total de l’armée et des engins de guerre de Cadjèhoun;
- la sécurité et la liberté de mouvement du Président Boni YAYI, qui est de fait en résidence surveillée et dont les conditions de vie se dégradent d’heure en heure;
- l’annulation de la parodie électorale du 28 avril 2019 et la mise en place d’un cadre de concertation nationale pour la gestion consensuelle de la crise post-électorale;
- la fin des arrestations arbitraires et le respect des droits de la personne humaine.
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