Sauf cataclysme, deux groupes parlementaires vont se former à l’Assemblée nationale sous la huitième législature. Le premier, celui renfermant 36 députés, est créé ce lundi 20 mai et présidé par Jean-Michel Hervé Abimbola. Le second, celui des majoritaires, verra le jour mardi 21 mai au sein de l’Hémicycle. Un seul nom circule dans les couloirs du parti de Bruno Amoussou pour le moment.
L’honorable Marcellin Ahonoukoun est pressenti pour présider le deuxième groupe parlementaire qui va naître demain mardi 21 mai 2019. Dans les coulisses de l’Assemblée nationale, il se susurre que l’élu de la 5ème circonscription électorale a la carrure recherchée par Bruno Amoussou pour prendre la tête du groupe parlementaire « Union progressiste ». Expérimenté et fidèle aux idéaux de sa formation politique, l’ancien élu de l’Union pour le Bénin (UB) semble recevoir la bénédiction de ses collègues du parti Union progressiste pour diriger le groupe parlementaire qui va répondre au nom du parti.
Prévu pour se tenir ce lundi 20 mai, les élus du Bloc républicain se sont constitués en un seul groupe. Les progressistes ont demandé au président du parlement de leur permettre de se concerter pour revenir demain en forme. Ce qui leur fut accordé. Dans les couvents parlementaires, les 47 députés de l’Union progressiste, sauf retournement de situation, vont se constituer en un seul et unique groupe parlementaire. L’article 24.1 du règlement intérieur de l’institution leur permet cependant de créer plusieurs groupes. Il stipule que « aucun groupe ne peut comprendre moins de 10% de l’effectif total des députés à l’Assemblée nationale, non compris les députés apparentés dans les conditions prévues à l’alinéa 4 du présent article ». Mais cette législature spéciale se veut différente des autres pour ne former que deux groupes parlementaires pour mieux contenir les intrigues politiques jusqu’en 2021. Les groupes pouvant s’éclater quand les objectifs vont diverger.
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