Quelques jours après les violences post-électorales des 1er et 2 mai derniers, certains jeunes leaders politiques seraient mis aux arrêts. Toute chose que dénonce le député Guy Mitokpè à travers une publication sur sa page Facebook.
Les élections législatives du 28 avril dernier ont été organisées sans la participation des partis politiques de l’opposition. Un état de chose qui a conduit à des décès et blessés dans le rang des populations qui ont manifesté leur mécontentement au lendemain du scrutin. Selon le député Guy Mitokpè, quelques jours après avoir exprimé leur mécontentement du caractère exclusif qu’ont eu les élections, certains jeunes leaders politiques auraient été arrêtés. « Une semaine après que des bouchers de l’armée ont ouvert le feu sur des civils non-armés, la police politique du Gouvernement de la rupture procède à des enlèvements et à des arrestations tous azimuts de jeunes leaders », a publié l’élu de la 16è circonscription électorale avant d’ajouter que les blessés des événements des 1er et 2 mai sont extraits des hôpitaux et conduits en prison.
Pour l’honorable Guy Mitokpè, ces pratiques du régime en place sont à condamner car elles sont attentatoires à la paix et à la stabilité politique. « Je condamne, et ceci de la manière la plus vive, ce que ces « gens-là » sont en train de faire de notre Nation et de notre Démocratie… », a-t-il fait savoir tout en précisant que la lutte doit continuer pour la restauration des acquis démocratiques.
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