Bénin: « ‘il n’y pas de logique mathématique en politique », Abdoulaye Gounou

Le député de la 4ème circonscription électorale, Abdoulaye Gounou, dans un message adressé aux militants du Bloc républicain suite à l’installation des élus de la huitième législature, a relevé les pratiques politiciennes qui sont de coutume au Bénin. Il leur a expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas été élu président de la commission des lois comme certains l’auraient espéré.

Le vice-président du groupe parlementaire « Bloc républicain », Abdoulaye Gounou, félicite les populations qui ont porté leur choix sur lui lors des élections législatives du dimanche 28 avril dernier. Il exprime toute sa reconnaissance aux militants du parti Bloc républicain pour avoir arraché deux sièges dans la 4è circonscription électorale sur les quatre qu’elle compte. Pour l’élu du peuple, c’est « une victoire au regard de notre arsenal limité ».

Pour le député, beaucoup de républicains sont déçus de la position qu’occupe leur élu au sein de l’Hémicycle. Beaucoup auraient souhaité le voir à la tête de la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme. Commission dont il avait été vice-président sous la septième législature. Hélas, il n’en est même plus membre. Juriste et universitaire, il espérait être plébiscité par ses collègues. Mais, dénonce-t-il, « le jeu politique en a décidé autrement. » Il informe ses électeurs « qu’il n’y pas de logique mathématique en politique. Tout est fondé sur les rapports de force ». 

Il expose les pratiques politiciennes du parlement

Abdoulaye Gounou, visiblement déçu, n’a pas mis des gants pour expliquer les pratiques parlementaires aux militants du Bloc républicain. Il a livré sans outre mesure, les dessous des intrigues politiques aux adeptes du cheval cabré. L’élu a clamé que «  au Parlement, c’est toujours le parti ou la coalition de partis ayant la majorité qui s’arroge le Perchoir, les postes clés du bureau, ainsi que les présidences des grandes Commissions ». Il ne conçoit pas que le rapporteur de la commission des lois de la 7è législature soit porté à la tête de la commission alors que lui, ancien vice-président soit laissé sur le carreau au nom »d’une majorité confortable ».

Toutefois, il se contente du poste de vice-président que son groupe parlementaire a bien voulu lui accorder. Il exhorte ses mandants à la sérénité totale. Le combat doit se poursuivre pour que le parti Bloc républicain ait la majorité au prochain parlement pour s’arracher, lui aussi, les postes clés, console-t-il.

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