Bénin: l’élection de Louis Vlavonou à la tête du parlement est une récompense, selon Sacca Fikara

Personne n’attend à la tête de l’Assemblée nationale, l’honorable Louis Vlavonou. Son élection comme président de la deuxième institution de l’Etat après l’exécutif porte la marque d’une récompense. C’est du moins la position de l’honorable Sacca Fikara qui affirme ne rien attendre de sa présence à la tête du parlement.

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L’opposition au régime du président Patrice Talon continue de bouder la huitième législature installée le 16 mai dernier au palais des gouverneurs à Porto Novo. Même la deuxième personnalité de l’Etat élue par les 82 autres députés à l’issue d’une consultation électorale conformément au règlement intérieur de l’institution parlementaire ne semble pas retenir l’adhésion des forces de l’opposition. Invité le 26 mai dernier dans l’émission « Sans Langue de Bois » de soleil fm, l’honorable Sacca Fikara semble contester celui qui incarne aujourd’hui le rôle de la deuxième personnalité de l’Etat.  » Vous le connaissez, non je ne crois pas, vous ne le connaissez pas. Toutes les lois qui font problèmes aujourd’hui, c’est lui qui les a porté. Le gouvernement lui a remis ça pour les porter » indique-t-il en parlant de l’actuel président de l’Assemblée nationale.

Pour l’ancien député de la sixième législature et membre actif de l’opposition au régime du président Patrice Talon, le président Louis Vlavonou, ancien responsable du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) de l’homme d’affaire Séfou Fagbohoun est un homme à tout faire. La preuve selon lui, c’est le fait que ça soit lui qui ait chapeauté toutes les lois à polémique qui conduit à la crise et sa position actuelle est la prime de sa fidélité à porter les lois du gouvernement. Pour sacca Fikara, l’actuel président de l’Assemblée nationale est un homme qui ne marchande pas quand il s’agit de son intérêt.   » Quand on lui a donné les différentes lois, il aurait pu les lire et trouver les points d’achoppement et dire ça c’est pas bien. La preuve, quand ils ont voté ces lois, l’ancienne cour constitutionnelle les a rejetées et c’est l’actuelle cour qui est venue s’auto-saisir » affirme-t-il. A le croire, son élection est la récompense de sa fidélité à faire tout ce qu’on lui demande car estime-t-il, personne ne l’attend là.

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