Les forces de l’opposition ont donné un point de presse dans l’après-midi de ce lundi. Au menu, le développement de l’actualité politique nationale. Elles dénoncent la traque, l’enlèvement, la convocation tous azimuts et l’emprisonnement de leurs militants.
Eric Houndété entouré de Guy Mitokpè et de Nourénou Atchadé a porté à l’attention des journalistes les événements qui ne sont du goût à préserver la paix et la quiétude des populations béninoises. Pour lui, les enlèvements ciblés des jeunes soutenant l’opposition politique sont « arbitraires ». Il poursuit en disant que ceux qui sont interpellés le sont pas conformément aux dispositions du code de procédure pénale. Ils ont été enlevés sans jamais être convoqués. Mieux, dénonce-t-il, les enlèvements ont lieu à des heures indues. Certains sont pris à 23 heures, d’autres à 2 heures et d’autres encore à 4 heures du matin, déplore le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, les figures de proue de l’opposition sont convoquées de façon perlée, dénoncent les forces de l’opposition. Elles en veulent pour preuve les cas de Amissétou Affo Djobo, Sacca Fikara, Atikou Ilalou…. Elles invitent le gouvernement à corriger le tir dans les meilleurs délais.
Le domicile de Boni Yayi assiégé
Les forces de l’opposition ne sont pas allées par quatre chemins pour dénoncer la présence permanente des forces de l’ordre dans le périmètre immédiat du domicile de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi. « Boni Yayi est en train de subir une torture morale », déplore Eric Houndété. Depuis une dizaine de jours, poursuit l’honorable, l’ancien chef d’Etat n’a plus de visite de son médecin, de ses proches encore moins de ses amis politiques. L’opposition exige la levée de l’état de siège sans outre mesure.
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