Les responsables du parti Restaurer l’Espoir ont rencontré la jeunesse intellectuelle dans l’après-midi de ce mardi 14 mai 2019 pour échanger sur les questions de l’heure. Dans son propos introductif, Candide Azannaï clame qu’il n’y a plus d’opposition au Bénin.
L’ex-ministre délégué de la défense nationale, Candide Azannaï, dans un débat à bâton rompu avec la jeunesse a levé le voile sur le statut de l’opposition politique sous le régime de la rupture. Pour lui, il n’est plus commode de parler d’opposition à l’heure actuelle. La raison est toute simple, selon le philosophe. « Nous sommes dans une démocratie d’exclusion », dira-t-il. Par conséquent, l’opposition est exclue et il ne convient pas, selon lui, de continuer à parler des forces de l’opposition.
L’appellation qu’il propose aux jeunes en face de lui est « forces de résistance« . Candide Azannaï ne veut pas que les gens fassent d’amalgame. Son souhait est que les nouvelles terminologies soient connues de tous pour qu’on puisse situer le cadre dans lequel il intervient. Il faut dire que la rencontre qui se déroule au siège du parti Restaurer l’Espoir est, au dire du président du parti, le premier d’un programme d’échanges avec les jeunes et particulièrement les étudiants pour leur expliquer le bien fondé de la lutte et la posture à adopter face à la situation post-électorale actuelle.
Il convient de rappeler que l’histoire du Dahomey au Bénin est passée en revue pour rafraîchir la mémoire des militants venus nombreux l’écouter.
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