Bénin – Santé humaine: la drogue toujours incontournable
Le Bénin est-il toujours la plaque tournante de la drogue? Tout porte à le croire quand on s’en tient aux dernières déclarations officielles. Les efforts fournis par le gouvernement et les forces de sécurité semblent vains. Sinon, d’où provient la drogue qu’ont consommé les jeunes manifestants malgré la lutte effrénée contre les stupéfiants?
Visiblement le Bénin peine à tourner définitivement dos à la drogue. Le mariage entre les Béninois et les stupéfiants est scellé et le processus de divorce n’est pas près d’aboutir. En témoignent le compte rendu du conseil des ministres du jeudi 2 mai 2019. Il est établi par le gouvernement que les jeunes gens qui ont manifesté la veille sont non seulement des étrangers mais aussi et surtout des drogués. Ce qui insinue que la drogue circule encore sur le territoire béninois sans que les forces de l’ordre n’aient pu mettre la main sur les dealers.
Comme pour confirmer la thèse du conseil des ministres, un test a été fait sur les manifestants interpellés. Le ministre de la santé, dans une déclaration de presse hier, a laissé entendre que les tests ont été faits sous la surveillance de la justice. A l’arrivée, les manifestants ont de la drogue dans leur sang. Seulement, le ministre Hounkpatin n’a pas donné de précision sur le nombre d’inculpés mis en examen, leur nationalité encore moins le pourcentage de ceux qui dont la substance toxique est dans le sang.
Et si on détruisait les poches de drogue?
Toutes ces déclarations confirment la présence de dealers sur le territoire national. La police républicaine laisse-t-elle les dealers importer les stupéfiants au Bénin? Quelle est donc la source de la drogue que les jeunes ont consommée? Autant de questions qui pourraient aider à éradiquer le mal . Sinon, le combat que mène le gouvernement contre la transition de drogue par le Bénin ne portera pas de fruit. Il faut détruire les poches de drogue pour empêcher les jeunes d’en consommer. L’avenir de la République en dépend.
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