Bénin – Violences post-électorales: le message de Boni Yayi aux parents des victimes

Assigné à résidence depuis le 1er Mai 2019, l’ancien président de la République, l’une des figures de proue de la résistance contre l’exclusion de l’opposition au processus électoral a finalement rompu le silence après les violences du 1er et 2 Mai 2019.

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L’ancien président de la république, le docteur Boni Yayi s’est prononcé sur les incidents survenus le 1er et le 2 Mai 2019 à Cadjèoun à Cotonou. Dans une publication postée sur Facebook, le président d’honneur du parti des Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) a déploré le comportement des forces de l’ordre qui ont tiré sur des manifestants non armés avec des armes létales.  » Les 1er et 2 mai 2019, notre pays en trente (30) années de renouveau démocratique a connu les journées les plus sombres de son histoire. Notre modèle de démocratie célébré à travers le monde a connu une rupture brutale par l’utilisation d’armes létales sur les populations civiles non armées » s’est-il indigné.

Compatissant à la douleur des familles qui ont perdu des proches, l’ancien président de la République a présenté ses condoléances aux familles éplorées et a imploré la miséricorde de Dieu sur l’âme des victimes. « Je viens donc en mon nom personnel et au nom de toute ma famille m’incliner sur la dépouille des femmes et des hommes tombés en martyrs au nom de la Démocratie et des libertés qu’ils ont voulu protéger.
Je présente mes sincères condoléances aux familles éplorées. Plaise à Dieu le Miséricordieux d’accueillir les victimes dans son royaume de sainteté et les combler de sa Grâce infinie » pouvait-on lire dans sa publication. 

Assigné à résidence depuis ce mémorable 1er Mai où plusieurs concitoyens ont perdu la vie en se constituant en bouclier humain autour de son domicile pour empêcher, selon leur propos une supposée arrestation de sa personne, le président Tomas Boni Yayi n’a eu de possibilité que la publication d’un post sur sa page Facebook pour manifester sa solidarité aux familles des victimes.