France: Les deux ex-otages du Bénin ont pris « des risques majeurs », Jean-Yves Le Drian

Invité sur Europe1 ce samedi 11 avril matin, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a déploré l’assassinat des deux soldats français dans l’opération de libération des otages. Il déplore également la légèreté dont ont fait montre les deux touristes qui ne devraient pas se rendre au sud du Sahara par ces temps qui courent. Il estime que ce sont des risques à ne pas prendre.

Le ministre français des affaires étrangères rend un hommage aux deux soldats français tombés sous les balles des terroristes du Sahel dans la nuit du jeudi au vendredi. Il exprime toute la désolation, l’amertume, la tristesse et la souffrance qu’éprouve le gouvernement au sujet de la disparition tragique des deux « vaillants soldats ». « C’est un bel exploit, qui malheureusement a fait deux morts au combat, pour lesquels la France doit s’incliner », laisse-t-il entendre. Pour lui, les Français doivent éviter d’exposer les soldats qui font beaucoup pour le pays.

Quant aux deux otages pris le 1er mai dans la partie septentrionale du Bénin, le chef de la diplomatie française pense que c’est « un risque majeur ». C’est d’ailleurs pour cela qu’il déclare que « la zone où étaient nos compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs en allant. » Pour éviter de tel incident à l’avenir, Jean-Yves Le Drian poursuit: « je pense qu’il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s’informent auparavant de ce qu’on appelle les ‘conseils aux voyageurs’, qui sont mis en place et entretenus régulièrement par le Quai d’Orsay et qui indiquent les zones sûres, les zones à petit risque et les zones à gros risque. »

Il va finir son intervention en disant clairement que les pays au Sud du Sahara sont des pays qu’il ne faut plus fréquenter pour le moment. Car, la sécurité des personnes y est menacée. Aussi, invite-t-il les dirigeants africains à prendre des dispositions idoines afin d’éviter que « nos soldats soient sacrifiés ».

 

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