Guinée Equatoriale: Bertin Koovi parle de ses conditions de détention et appelle à l’aide

Le Bénino-Equato-Guinéen Bertin Koovi, en détention depuis près d’un mois, commence par s’inquiéter. Il dénonce les conditions de son incarcération et appelle les institutions internationales au secours.

Vingt cinq jours après son dépôt à la prison la plus sécurisée de la Guinée Equatoriale, Bertin Sègbowè Koovi, président de l’alliance Iroko rompt le silence et parle des conditions dans lesquelles il passe son séjour carcéral. Depuis vingt cinq jours, dénonce-t-il, il n’a pas droit à un avocat. Il n’a pas de défense. C’est dire qu’il se défend seul devant les officiers de police judiciaire qui l’auditionne pour les besoins de l’enquête. Mieux, après vingt cinq jours de détention, Bertin Koovi avoue n’avoir pas rencontré aucun juge. Il ne sait à quelle sauce il sera mangé.

Sans avoir rencontré un juge pour connaitre le chef d’accusation qui pèse contre lui, il se déclare « prisonnier politique ». Il ira plus loin lorsqu’il écrira « je suis prisonnier d’opinion, puisque Talon reproche à la Guinée Équatoriale que j’ai pu faire des audios du 07 au 11 mai 2019« . C’est pour cette raison qu’il invite toutes les organisations de défense des droits de l’homme à lui venir au secours. Il prie toute personne pouvant lui porter une aide à saisir les organisations internationales et communautaires à l’instar de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (cedeao) , de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) et de l’Union africaine (Ua).

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