Incendie d’avion à Moscou : deux boites noires retrouvées, la foudre mis en cause par le pilote

Après le carnage de l’atterrissage d’urgence d’un avion à Moscou, le dimanche 5 mai, le pilote a évoqué dans la presse locale les causes de ce drame. D’après le pilote du vol Su-1492, les mauvaises conditions météorologiques seraient à l’origine de l’atterrissage d’urgence qui malheureusement a entraîné la mort de 41 personnes sur 78 à bord.

Denis Evdokimov, commandant de bord de l’avion d’Aeroflot qui a pris feu sur le tarmac de l’aéroport Chermetievo, a fait savoir aux médias locaux que l’atterrissage forcé a été dû à la perte d’une partie du matériel de bord en raison de la foudre.

 » A cause de la foudre, nous avons perdu le contact radio et sommes passés en régime de pilotage minimal. C’est-à-dire sans ordinateur comme à l’ordinaire, mais de manière directe. En régime d’urgence (…). Nous sommes parvenus à rétablir la liaison via la fréquence d’urgence, mais elle était courte et fonctionnait seulement par intermittences.(…) Nous avons pu dire quelques mots puis le contact a disparu. « , a expliqué dans les colonnes du tabloïd russe Komsomolskaïa Pravda, dans les propos relayés par Actudaily.

Citant le commandant de bord, le média précise que c’est à cause du violent atterrissage que l’appareil a pris feu. « La raison est sûrement la suivante : les réservoirs étaient pleins. « , a-t-il indiqué.

« Les premières sources faisaient état d’un incendie s’étant déclaré à bord, mais une vidéo publiée plusieurs heures après le crash montre l’appareil touchant le tarmac, puis rebondissant avant de s’enflammer.« , rapporte notre source. Par ailleurs, un passager ( Dmitri Khlebouchkine) a confié à l’agence Ria Novosti avoir vu  » un éclair de lumière blanche  » lors du vol.

Pour l’heure, deux boites noires ont été retrouvées sur les lieux de l’accident et transmises aux enquêteurs, rapportent des sources au sein des services d’urgence citées par des médias russes.

En attendant de connaître les vraies raisons du crash de Soukhoï Superjet 100, la Russie va continuer de vivre son deuil de trois jours.