La dénucléarisation de la Corée du nord toujours dans l’impasse

Suite à l’échec du sommet de Hanoï entre Donald Trump et Kim Jong-un, le dossier de la dénucléarisation de la Corée du Nord stagne. Pire, la Corée du Nord a effectué de nouveaux tirs de « projectiles » le jeudi 9 mai.
L’alerte a été donnée par l’armée sud-coréenne.

Selon des experts, ces tirs font suite à un exercice militaire nord-coréen tenu ces derniers jours. En effet, plusieurs projectiles, dont un missile à courte portée, ont été tirés, rapporte Lemonde faisant allusion aux propos des experts.
Ces nouveaux essaies s’apparentent à un mépris vis-à-vis des États-Unis car ces tirs ont eu lieu quelques heures seulement après l’arrivée à Séoul de Stephen Biegun, représentant spécial américain pour la Corée du Nord. L’émissaire a pour mission de rencontrer des responsables sud-coréens pour trouver le moyen de sortir de l’impasse sur le nucléaire.

Pyongyang se défend

Contrairement aux experts, Pyongyang évite d’utiliser le vocable de « missile », arguant que l’exercice avait consisté à « plusieurs lance-roquettes à longue portée et armes tactiques guidées », rapporte notre source.
Certainement pour calmer le jeu et colmater les brèches et pour ne pas plomber d’éventuels regains diplomatiques sur ce dossier, Washington a pour le moment opté pour le langage de Pyongyang et non celui des experts. Le Japon aussi reste très diplomatique dans son approche de ce nouvel exercice. « Le ministre de la défense japonais a déclaré qu’aucun projectile n’avait menacé les côtes nippones. », écrit lemonde. Les Etats-Unis aussi reconnaissent que cet genre d’exercice ne présente pas de menaces pour son pays.

Pour mémoire, en juin 2018 à Singapour à l’occasion du mémorable sommet avec le président américain, Donald Trump, Kim Jong-un dirigeant de la Corée du nord, s’était engagé à « travailler vers la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne ». Mais les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. A preuve, à ce sujet, Kim Jong Un, et Trump se sont quittés en février à Hanoï sur un désaccord. « Les négociations avaient achoppé sur la question des sanctions infligées à Pyongyang et la portée d’éventuelles concessions que pourrait faire le Nord en matière de dénucléarisation. », souligne notre source. Ces sanctions concernent des mesures de restrictions et de sanction économique imposées par les Etats-Unis à la Corée du nord corrélativement à ces essaies nucléaires objet des sommets bilatéraux récents entre ces deux pays.

À l’occasion du dernier sommet à Hanoï au Vietnam, Il n’y a pas eu d’accord sur le nucléaire nord-coréen selon Donald Trump mais Kim Jong-un avait déclaré qu’il ne testerait pas de missiles, ou de fusées, ou aucun autre arme en lien avec le nucléaire tout en souhaitant la levée des sanctions américaines et internationales qui l’époumonent économiquement.

Aussi s’était il insurgé contre une présence militaire américaine en Corée du Sud et dans la région en général. D’où, Kim jette la pierre à son homologue Trump et le tient pour responsable du piétinement dans la quête des solutions à la crise nucléaire. « M. Kim a rencontré à la fin d’avril le président russe, Vladimir Poutine, à Vladivostok pour leur premier sommet, durant lequel il s’est plaint de la « mauvaise foi » des Américains, dans la crise nucléaire. », rappelle Lemonde.

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