La pollution lumineuse pourrait accroître le risque de diabète et de cancer

Les lumières artificielles éclairent les nuits des grandes villes et rendent l’environnement plus agréable. Néanmoins, l’abus d’éclairage cause la pollution lumineuse, ce qui est responsable de problèmes de santé chez l’homme et de la mort de milliards d’espèces animales chaque nuit.

Encore appelée photo-pollution, la pollution lumineuse est un excès nocturne de production lumineuse en milieu ouvert d’origine humaine, conduisant à dégrader la perception de la nature. Elle affecte non seulement la santé des humains mais aussi celle des espèces animales et végétales. D’après une étude, 83% des citoyens de la planète sont touchés par cette pollution.

L’éclairage public est le premier responsable de la pollution lumineuse. Les panneaux publicitaires, les vitrines de magasins, les lampadaires, etc. dans les grandes agglomérations diffusent des lumières qui forment des halos lumineux visibles de loin provoquant l’extinction du ciel nocturne et la visibilité des étoiles.

La lumière bleue émise par les diodes électroluminescentes (LED) est aussi à l’origine de cette pollution. D’après l’ASCEN, association belge pour la sauvegarde du ciel et de l’environnement nocturnes, « les LED ont quelque chose de néfaste pour l’environnement puisqu’il s’agit souvent d’un éclairage blanc avec une forte composante bleue à laquelle les êtres humains et les mammifères sont très sensibles ».

Des effets néfastes pour l’homme et les espèces

En dehors de la perte d’énergie, la présence excessive de lumière en pleine nuit peut affecter le rythme biologique chez l’homme, entraîner les troubles du sommeil et augmenter le risque de cancer, de diabète et de dépression. En ce qui concerne les animaux, la pollution lumineuse impacte leurs rythmes biologiques, leurs activités nocturnes ou leurs migrations. Selon l’ASCEN, des milliards d’insectes s’éteignent chaque nuit d’épuisement en volant autour de lampadaires. La lumière artificielle serait également à l’origine de l’avancée du bourgeonnement des arbres, rappelle une étude des chercheurs de l’université d’Exeter publiée en 2016.

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