Vendredi 10 mai 2019, la France a annoncé officiellement la libération de quatre otages dont deux français enlevés le 1er mai dernier au nord du Bénin. Cette opération qui a eu lieu au Burkina Faso a été menée avec le concours de plusieurs forces militaires.
Quelques heures après la libération des quatre otages des mains de leurs ravisseurs armés dans le Sahel, le président du Burkina Faso, où a eu lieu l’opération de sauvetage, a salué « la libération de quatre otages, dont les deux enseignants français, enlevés le 1er mai dans le Nord du Bénin, une Américaine et une Sud-coréenne ». Dans son message, Roch Marc Kaboré a indiqué que « l’intervention militaire conjointe qui a permis d’atteindre ces objectifs traduit notre engagement à lutter contre les forces du mal ». En effet, cette opération s’est faite par la « mobilisation des moyens de Barkhane, l’implication des forces burkinabè et le soutien américain en renseignement », indique le chef d’Etat-major français, le général Lecointre.
« C’est avec émotion et tristesse que j’adresse mes pensées aux familles des deux militaires décédés, à leurs proches, à leurs frères d’armes et à l’ensemble des commandos marines », a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly dans un communiqué, parlant des deux soldats français tués lors de l’assaut, le maître Alain Bertoncello et le maître Cédric de Pierrepont, tous deux officiers-mariniers des forces spéciales françaises. Roch Marc Christian Kaboré quand à lui, a présenté ses « condoléances et celle du peuple burkinabè, au gouvernement français et aux familles des deux soldats qui ont été tués au cours de l’opération ».
Notons que les autorités françaises et béninoises ont aussi rendu hommage au guide béninois tué lors du rapt des deux enseignants français.
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