Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que son pays n’était pas partisan de Haftar et qu’il assumait une partie de la responsabilité dans la crise libyenne.
« Paris travaille sur un cessez-le-feu en Libye et l’organisation d’élections », a déclaré Le Drian, soulignant que son implication dans le dossier libyen relevait de la question de la lutte contre le terrorisme et de la prévention de la contagion dans les pays voisins. Le ministre français a fermement nié le soutien de son pays à Haftar après les accusations du gouvernement de l’accord national (GNA) et sa demande de suspension de tous les accords de sécurité avec le gouvernement français. Paris réaffirme ainsi sa position neutre dans ce conflit.
Les combats continuent de faire rage à Tripoli la capitale libyenne alors que les forces de l’armée nationale libyenne de Khalifa Haftar tentent de prendre la ville devant la résistance farouche des forces du gouvernement de Tripoli. En trois semaines de combat, l’ONU dénombre environ 400 morts et près de 30.000 déplacés.
Les commentaires sont fermés.