[opinion] « La France veut s’adosser à l’opposition pour reprendre le Bénin »

La crise qui secoue actuellement notre pays, consécutivement aux premières élections sous le régime de la Rupture, n’est pas apparue ex nihilo. Il faut remonter au moins à la nomination de M. Lionel ZINSOU, haut dirigeant de Danone, au poste de Premier Ministre à dix mois des élections présidentielles de 2016, pour mieux appréhender les faits. De cette nomination qui avait suscité un vaste tollé, le ministre Victor TOPANOU disait : « j’ai d’autant plus de mal à comprendre que Lionel ZINSOU accepte une proposition aussi périlleuse qu’il ne connaît rien ou presque à l’administration et au microcosme politique du Bénin ».

En effet, même si nous admettons que le Bénin n’est pas gâté par la nature en termes de ressources minières pour susciter la convoitise des puissances occidentales, notamment de la France, il est à remarquer que sa position géostratégique et sa stabilité sociopolitique lui confèrent des avantages indéniables que l’impérialisme occidental a toujours voulu contrôler.

M. Lionel ZINSOU qui avait pourtant déclaré se sentir « un tout petit peu Béninois », avait alors été identifié par la françafrique, pour définitivement mettre le Bénin, l’ancien « Quartier latin de l’Afrique » dans le giron de la métropole. Toute la classe politique avait alors été activement entreprise pour porter le sinistre projet. Les alliances qui se sont formées pour soutenir la candidature de M. Lionel ZINSOU le donnaient mathématiquement vainqueur aux élections présidentielles. Mais c’était sans compter avec l’amour pour notre nation, de l’Emmanuel : Dieu avec nous.

Alors qu’un conflit ouvert et fratricide existait entre le président en exercice, M. Thomas Boni YAYI et M. Patrice TALON, conflit qui avait contraint ce dernier à l’exil, il était difficilement imaginable qu’il pût se présenter aux élections de 2016 contre le candidat du pouvoir et des multinationales françaises. C’est pourtant ce qui advint de la plus démocratique des manières. Par l’élection de Patrice TALON, le Bénin venait d’infliger, à la stupéfaction générale, un retentissant et inédit camouflet à la France qui nourrit depuis toujours des velléités hégémoniques vis-à-vis de notre pays.

*PATRICE TALON : UN PRÉSIDENT ATYPIQUE.*

Le président TALON, dès sa prise de fonction, a clairement affiché sa détermination à bousculer les règles déséquilibrées qui attribuaient des avantages léonins à certains privilégiés au détriment de la masse laborieuse. C’est ainsi qu’un grand nombre de décrets et lois avaient été retoqués et des marchés publics, annulés.

Dans ce qu’il convient d’appeler la bataille des rails, notre compatriote AWORE Samuel va triompher du puissant groupe Bolloré qui va perdre le contrat, au moins pour ce qui concerne le Bénin. Le président TALON va aussi réclamer à la France et aux pays occidentaux, la restitution des biens culturels. Cette légitime réclamation a fait boule de neige et tous les pays qui ont été injustement spoliés de leurs patrimoines culturels ont emboîté le pas au Bénin. Les effets de cette action courageuse ont commencé par se concrétiser avec le début de la restitution effective au profit du Bénin, de ses œuvres culturelles injustement détenues par la France depuis des siècles. Or, nul n’ignore le poids des musées et donc, des œuvres culturelles africaines dans l’industrie touristique française : la France étant le pays le plus visité au monde.

Le 23 mai 2018, à la Conférence Internationale sur l’accès aux médicaments de qualité en Afrique francophone, le président TALON a encore frappé un grand coup en fustigeant le coût élevé des médicaments et le fait qu’il y ait des médicaments spécifiquement destinés à l’Afrique et de qualité douteuse : « Il faudra en effet que la lutte devienne sincère à tout point de vue et que les laboratoires pharmaceutiques cessent de développer des chaînes de productions exclusivement dédiées aux pays pauvres. Une telle discrimination est immorale. Elle viole l’éthique, côtoie pour le moins l’illicite et fragilise, dans tous cas, notre lutte contre les faux médicaments. Est-il d’ailleurs possible que dans un même pays, il y ait des médicaments produits pour les pauvres et non recommandés pour les riches ? Pourquoi au plan international, il y a des fabrications, des productions de médicaments destinés exclusivement aux pays pauvres et non aux pays développés ? (…) la lutte contre les faux médicaments doit être sincère… », avait-il déclaré.

Alors que la quasi-totalité des secteurs stratégiques et vitaux de l’économie des pays francophones (ouest-africains) est gérée par les multinationales françaises, le Bénin du président TALON a trouvé le moyen de confier, par un contrat gagnant-gagnant, le port de Cotonou, le poumon de l’économie nationale fortement convoitée par le groupe Bolloré, à des entreprises belges.

Contrairement à ses homologues sénégalais et ivoirien, le président TALON n’a pas montré à l’encontre de l’activiste KEMI SEBA, toute la fermeté que la France, qui abrite dans le compte de ses Trésors Publics, plus de la moitié des avoirs des pays de la zone CFA, attendait. Car pour les défenseurs du Franc des Colonies Françaises d’Afrique (FCFA), KEMI SEBA qui prône l’abandon de cette monnaie, aurait dû être embastillé par le Bénin. Et les exemples peuvent être multipliés.

*UN PRÉSIDENT SOUCIEUX DU DÉVELOPPEMENT DE SON PAYS.*

La finalité de toutes ces actions de souveraineté renforcées par une lutte implacable contre la corruption et l’impunité et courageusement menées par le président TALON, est de mobiliser les ressources endogènes pour financer le développement à travers la création massive d’emplois et la réalisation des infrastructures : le président Patrice TALON vise donc à terme, une réelle indépendance de notre pays vis-à-vis des puissances financières. Il s’avère donc impérieux que des réformes innovantes soient mises en place et méthodiquement exécutées. De même qu’il existe un temps d’attente au bout duquel le semeur doit récolter les fruits d’une graine qu’il a mise en terre, il existe au niveau des réformes, une période d’incubation au bout de laquelle les effets bénéfiques vont être ressentis par tous. Et nous devons rester patients.

*PATRICE TALON, UN PRÉSIDENT QUI DÉRANGE DES INTÉRÊTS OCCIDENTAUX.*

Ce qui se passe au Bénin depuis l’avènement du président TALON est totalement inattendu des occidentaux. Ces derniers voient à travers la volonté d’affranchissement affichée par le président, une réelle menace à leur survie : il aurait été mieux pour les impérialistes et leurs valets locaux, qu’en dehors des professions de foi électoralistes, rien ne fût jamais envisagé concrètement, à moyen terme, pour juguler par exemple le chômage (des jeunes) qui depuis toujours, conserve un taux diaboliquement élevé : ce qui leur permettrait de manipuler à loisir notre jeunesse sans repère. Avec la politique du président TALON, bientôt, l’Afrique ne sera plus le pré-carré de la France : puisque les relations bilatérales sont désormais développées aussi avec les pays comme la Chine.

*ET LE BROYEUR DE LA FRANÇAFRIQUE ENTRA EN JEU, EN CATIMINI.*

Nous savons tous que chaque fois que la France s’aperçoit que ses intérêts sont menacés, elle mobilise tous ses moyens militaires, médiatiques et diplomatiques pour impitoyablement abattre « les coupables », toujours avec la complicité de traitres locaux, préalablement stipendiés et initiés à cette fin. Il serait fastidieux d’énumérer ici le coup d’Etat perpétré à Lomé contre Sylvanus OLYMPIO le 13 janvier 1963 parce qu’il avait décidé de sortir du FCFA ; le 15 octobre 1987, Thomas SANKARA a été fait assassiner du fait de sa farouche volonté de rendre au Burkina Faso et à l’Afrique, toute leur dignité ; il y a eu l’assassinat, le 20 octobre 2011, de Mouammar Kadhafi qui était très avancé dans son projet de création du Fonds Monétaire Africain pour que l’Afrique se débarrasse du FMI et de la Banque Mondiale etc. Mais, je ne dois pas occulter certains cas comme le Congo Brazzaville et la Côte d’Ivoire.

Au Congo Brazzaville, le président Pascal LISSOUBA avait commencé par rogner la suprématie de la France (à travers ELF) sur l’exploitation du pétrole. La françafrique, animée par Foccart, a alors livré des armes à Denis Sassou NGUESSO par l’entremise de la banque d’ELF : la FIBA ; le journal satyrique français, *Le Canard Enchainé*, avait révélé qu’« avec l’accord tacite de Paris, des livraisons d’armes via l’Angola, le Gabon et le Sénégal, ont permis d’équiper les milices de Denis Sassou NGUESSO. Parfois même, achats et expéditions ont eu la capitale française pour cadre. » La suite, c’est le retour au pouvoir « monarchique » du chef des Cobras. Et les jeunes Congolais ploient toujours sous le poids de la misère pendant que leur président accumule des biens mal acquis partout en Europe, notamment en France. Ces biens que cette France, comme un troisième larron, peut saisir sans les restituer au véritable propriétaire qu’est le peuple congolais.

En Côte d’Ivoire, le président GBAGBO refuse que les ressources de son pays servent à enrichir la France et se tourne alors vers d’autres partenaires économiques. Le blocus de toutes les banques du pays a été organisé par le biais de la BCEAO : personne ne peut plus retirer le moindre kopeck de son compte bancaire. Une grève générale est déclenchée en même temps qu’une rébellion à l’approche des élections présidentielles à l’issue desquelles la Cour Constitutionnelle proclame le président GBAGBO vainqueur. Ces résultats sont contestés par la France et son protégé Allassane Ouattara. Le président GBAGBO réclame vainement le recomptage des voix. La rébellion initialement créée et entrainée dans un pays voisin entre en jeu. Il y a eu environ trois mille morts. Le président GBAGBO est chassé du pouvoir et manque d’être assassiné avec toute sa famille. L’ancien gouverneur de la BCEAO et ancien fonctionnaire du FMI, M. Alassane Dramane OUATTARA est installé au pouvoir. GBAGBO est transféré à la CPI où huit années plus tard, il est acquitté de toutes les charges qui pesaient contre lui. Mais bizarrement, il continue de purger « une peine de liberté sous condition en Belgique » afin que le pillage des ressources ivoiriennes par les multinationales françaises puisse se poursuivre.

*LE PROJET EST MACHIAVÉLIQUE.*

Comme le lecteur peut s’en apercevoir, les impérialistes étouffent toujours dans le sang, les efforts d’affranchissement des pays africains de leur joug. Et ce qui se passe au Bénin depuis quelques mois n’en fait pas exception.

Sinon, comment comprendre que, quelles soient la ruse et la rage du gouvernement, des parlementaires qui, pour la plupart, ont plus de quinze ans de pratiques législatives, ne furent pas en mesure de se conformer à la Charte des partis politiques et au Code électoral qu’ils ont eux-mêmes votés par 81 voix pour, une contre et une abstention et ceci, après des séminaires parlementaires d’appropriation des textes ? C’est évident qu’il existe des forces extérieures hostiles à notre développement qui sont entrées en jeu, à deux ans de la fin du mandat du président TALON, dans le tragique dessein de semer le chaos et d’ensanglanter notre nation comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire et en Centrafrique. Nous devons éviter d’avoir à accueillir ici au Bénin une quelconque Organisation des Nations Unies pour le maintien de la paix, car une telle organisation n’a jamais maintenu la paix nulle part (en Afrique) : au contraire, cela permet aux impérialistes d’installer leurs bases militaires, de créer et d’animer des groupes armés, de détourner l’attention des citoyens pour mieux s’accaparer leurs ressources. Les cas de la RDC, du Mali, de la Centrafrique sont édifiants.

*LA SAGESSE DOIT GAGNER LES ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE*

Durant tout le quinquennat du président Nicéphore SOGLO de 1991 à 1996, feu le président Mathieu KEREKOU était resté coi dans ses filaos sans jamais interférer dans la gestion de son successeur. Pourtant, il est maintenant de notoriété publique que le général aurait pu légitimement revendiquer la victoire aux élections de 1991.

En dépit du retentissant K.O. du président Boni YAYI en 2011, il n’y a pas eu au Bénin, les troubles que nous observons actuellement. Et pourtant, j’avais la ferme conviction, avec des milliers de mes compatriotes, que nos suffrages avaient été détournés. La jeunesse béninoise voudrait conserver la fierté de parler des anciens présidents du Bénin, comme des artisans de paix. Ils ne doivent donc pas constituer des instruments dans les mains de la françafrique (que dénonce pourtant si bien le président SOGLO), pour détruire le Bénin et l’Afrique. Car, malgré l’exclusion de près de 40% des électeurs de la partie méridionale de notre pays par la « LEPI Bako bâclée » en mars 2011, aucun ancien président n’avait appelé à la violence, à la destruction des biens publics et privés.

Aujourd’hui, tout se passe comme si la consigne secrète que nos anciens présidents de la république ont reçue consiste à faire dans l’extrême provocation des institutions de l’Etat afin que la police républicaine, exaspérée, soit amenée à riposter. Et si malgré tout cette police qui est véritablement républicaine ne réagissait pas (comme ce fut d’ailleurs le cas) des individus préparés dans la foule le feraient. Il me semble que c’est le cas de cet homme qui a perdu sa main après avoir ramassé un flacon de gaz lacrymogène qui a explosé. Il n’avait même pas l’air de souffrir comme s’il était sous l’effet d’un puissant inhibiteur de douleur. Il y bien d’autres images intrigantes de ce genre.

Ainsi, nos anciens présidents qui, d’après la dénonciation de Mme Rosine SOGLO, s’étaient entendus, devant témoins, au domicile de SOGLO, pour « mettre le pays à feu et à sang » et qui ont la garantie de la collaboration des médias français, n’auront qu’à crier à la tuerie, au massacre et au génocide pour que la France, par l’entremise de ses suppôts d’ONG des droits de l’homme, sollicite et obtienne du Conseil de Sécurité, une intervention militaire comme ce fut le cas en Lybie, en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, en vue de massacrer nos populations. Elle va ensuite démarcher pour sa CPI dont la crédibilité est en lambeau depuis, comme en témoigne le refus de visa à sa procureure par les USA. Et quand le pays modèle de la démocratie en Afrique serait ainsi désorganisé par une stratégie de l’intimidation et de la peur, la France pourrait alors librement choisir ses administrateurs à la tête de nos pays. La France d’Emmanuel MACRON n’a jamais fait mystère de sa volonté de réduire la population africaine. J’ai toujours eu la conviction que l’épidémie d’Ebola est une guerre bactériologique. Le durcissement des violences électorales au Bénin constituera une aubaine pour que le massacre de notre peuple soit organisé. A la fin, aussi bien les politiciens de la mouvance que de l’opposition, tout le monde sera envoyé à la CPI. Et à l’instar de la Côte d’Ivoire, nous allons commencer par rechercher la paix et la réconciliation. Que cela n’advienne jamais!

La sagesse, la clairvoyance et surtout le patriotisme doivent revenir chez nos anciens présidents car partout où l’Occident a réussi à manipuler de si hautes personnalités pour introduire la guerre, c’est le chaos qui s’est installé, durablement : les cas libyens, centrafricains et irakiens sont édifiants à cet effet.

Chers politiciens de l’opposition, veuillez ne pas donner d’alibi aux impérialistes, de réussir à obtenir ce que KABA, BIO GUERA et BEHANZIN ne leur ont jamais permis d’avoir, à savoir : l’assujettissement de notre peuple.

*ET SI CETTE FRANCE S’OCCUPAIT DE SES OIGNONS ?*

Cela fait maintenant plus de vingt et cinq semaines que les Français, à travers les *Gilets jaunes*, crient leur rejet de la politique menée par le gérontophile Emmanuel MACRON. Des violences sont régulièrement perpétrées sur les manifestants. Cependant, il n’y a jamais eu de focus sur ces évènements dans les médias béninois. Un pays africain serait dans les mêmes situations que la France aurait demandé au président d’écouter son peuple et de démissionner.

En fait, la France cherche à préserver ses intérêts par la reprise en main de la gestion de notre pays à travers ses marionnettes, ses valets locaux. En Afrique de l’Ouest, le Bénin reste le seul pays qui résiste encore à cette France prédatrice des ressources de nos pays. Au Niger et au Mali, des groupes armés importés de la Libye et d’ailleurs y ont été activés afin que l’uranium et l’or puissent être pillés en toute quiétude. La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont fait allégeance à la France de MACRON depuis des lustres, le Togo se débat dans des compromissions suicidaires avec les secteurs vitaux de son économie qui sont tenus par la France ; en Guinée, le président envisage un troisième mandat et est donc astreint à l’obséquiosité vis-à-vis de la France etc.

La récente tournée d’un ancien président français en Afrique de l’Ouest visait à mobiliser certains chefs d’Etats pour la défense du FCFA qui reste le principal instrument d’asservissement des pays francophones par la France. Il est abondamment déjà prouvé que le FCFA ne permet pas (aux nationaux), de créer des emplois en vue de juguler le chômage ambiant des jeunes. Et la France travaille à ce que les choses en soient ainsi.

La France a pourtant mieux à faire que de manipuler les anciens présidents béninois et les autres politiciens. En effet, le feu divin vient de consumer en grande partie le sanctuaire maçonnique français : la cathédrale Notre Dame. Cet incendie a révélé au monde entier, les créatures lucifériennes, ses statues sataniques que vénèrent ces Français. Evidemment, la mobilisation financière des adeptes des mondes inférieurs a été prompte et massive pour la restauration de leur lieu d’adoration de l’ange déchu.

La France peut laisser le pays de lègba agboninsou, le pays du vaudoun, gérer les malentendus entre ses fils.

*LA JEUNESSE DOIT RESTER VIGILANTE*

La Cour Constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs des élections législatives du 28 avril 2019. Il est à remarquer que les jeunes continuent d’être utilisés pour l’ascension politique des aînés dont certains se targuent d’être à l’hémicycle depuis la première législature. Ces aînés veulent toujours être à côté de la marmite pour bien se repaître, toujours au détriment de la jeunesse qui les a hissés : c’est indubitablement le cas de cette famille dont chacun des membres avait soutenu un candidat différent au premier tour de l’élection présidentielle. Il faut souligner ici que le président SOGLO et M. Candide AZANNAÏ furent ceux qui nous avaient vendus la candidature de M. Patrice TALON, proclamant à tue-tête et à juste titre, qu’il est le seul candidat à même d’amorcer enfin le réel développement de notre pays. Que s’est-il alors passé pour que leur conviction qui était si solide se soit complètement délitée aujourd’hui ?

J’ai entendu des gens dire que si le maire de Cotonou n’avait pas connu les déboires qui étaient les siens et qui l’ont conduit à l’exil et si le président TALON avait accepté certaines compromissions que lui proposait le président-maire, il ne serait jamais la cible de son farouche acharnement comme c’est le cas aujourd’hui.

En clair, il ne s’agit nullement d’une lutte pour le peuple, mais plutôt de la défense des intérêts strictement personnels et égoïstes.

Des jeunes ont été poussés à brûler leur arrondissement alors qu’ils auront bientôt besoin des souches de leurs actes de naissance pour établir leur pièce d’identité nationale ou leur passeport. Une maison des jeunes a été incendiée alors que ces mêmes jeunes ont besoin d’un centre de loisirs.

C’est évident que les violences dans lesquelles les politiciens entraînent les jeunes sont nuisibles à la jeunesse.

Aucun pouvoir n’est éternel, aucune législature n’est inamovible et aucun mandat présidentiel n’est à vie au Bénin. Nous devons donc abandonner la violence et retrouver la paix qui nous a toujours caractérisés.

C’est un impératif vital.

J’ai la conviction que Dieu aime le Bénin et y demeure. Sa protection nous est donc acquise.

*Dona ABITIGLO*

Le patriote convaincu.

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