Au Sénégal, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appelé les médias audiovisuels à accorder une attention particulière à l’animation d’antenne et dans l’évocation des questions de société; notamment ceux traitant des sujets sensibles nécessitant une certaine culture, une préparation particulière et une bonne maîtrise du sujet.
L’affaire de la chroniqueuse Adja Astou n’a pas laissé indifférent, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui vient de rompre le silence. Dans un communiqué, il a appelé les journalistes sénégalais à faire preuve de professionnalisme dans le traitement et animation d’antenne notamment en abordant les sujets sensibles. Selon le CNRA la non prise en compte de ces préalables entraîne la survenue d’incidents, de dérives ou de manquements à la réglementation de nature à entraîner des sanctions contre les éditeurs’. Il est donc important, selon le Conseil de rappeler aux éditeurs leur obligation de respecter la réglementation applicable à la communication audiovisuelle, notamment celle consistant à conserver ou à rétablir, en toutes circonstances, la maîtrise d’antenne’’.
Dans son communiqué CNRA a invité les professionnels des médias à prendre les dispositions et les mesures nécessaires pour garantir le respect des principes et des règles édictés par la réglementation.
Pour rappel, Adja Astou avait avancé lors d’un débat sur le viol sur le plateau Talk-Show du jeudi 23 mai de 7 tv, que le viol est plus fréquent chez la communauté pulaar. Après le tollé suscité par ses déclarations, elle a présenté des excuses publiques. Le mal étant fait, elle a été convoquée le samedi par la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobaneet, gardée puis libérée le dimanche 26 mai 2019.
Les commentaires sont fermés.