Tentative de détournement d’un pétrolier: des pirates interceptés par la marine togolaise

Huit (08) pirates, dont six (06) Nigerians et deux (02) Togolais se préparaient à attaquer un navire aux larges des côtes togolaises, dans la nuit du samedi à dimanche, lorsqu’ils ont été interceptés pas la marine togolaise, a annoncé lundi le gouvernement togolais. Les pirates, à bord d’une pirogue, ont tenté de détourner le navire G-DONA 1 battant pavillon togolais, de sa trajectoire.

Huit pirates ont été arrêtés ce week-end après avoir tenté d’attaquer un pétrolier du Togo dans ses propres eaux. À bord d’une pirogue, les pirates ont abordé le navire tanker G-Dona1 et tenté de le détourner de sa destination, selon un communique du ministre togolais de la Sécurité ce lundi.

Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, la salle des opérations de la marine togolaise avait observé un mouvement anormal du navire. Elle a interrogé le navire sur ce changement de direction. Mais celui-ci ne donnait pas de réponse rassurante. En l’absence de confirmation ou de réponse du navire, suite à plusieurs sommations, la salle d’opération a conclu à une attaque.

C’est ainsi qu’une vedette rapide appuyée par un patrouilleur a réussi à arraisonner le navire. Les 8 pirates ont été remis à la Gendarmerie maritime.

L’équipage à bord du navire était composé de sept (07) membres, dont un (01) Béninois, un (01) Nigerian et cinq (05) Ghanéens. A en croire les informations, la pirogue utilisée par les pirates a été louée au Togo.

Première attaque dans les eaux togolaises

Selon les premiers éléments de l’enquête, « le bateau ayant servi à cette attaque a été loué en le territoire togolais », a déclaré un général de la marine togolaise. Le Golfe de Guinée, qui s’étend de la Côte d’Ivoire à l’Angola, est considéré comme l’actuel épicentre de la piraterie maritime dans le monde. Entre janvier et avril 2019, 38 incidents ont été rapportés, dont 10 kidnappings. L’immense majorité des attaques sont le fait de groupes armés nigérians depuis le large du Delta du Niger (région pétrolière au large de Port Harcourt). « Les attaques dans les eaux togolaises sont plus rares », indique à l’AFP Dirk Steffan, consultant pour le cabinet de surveillance Risk Intelligence, soulignant que cette tentative est la première attaque depuis le début de l’année.

 

 

 

 

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