Le président Ramaphosa, pour une première dans l’histoire de l’Afrique du Sud, a formé un gouvernement paritaire. De 36, il a ramené le nombre de ministres à 28 dont quatorze femmes. Les Sud-africains s’en réjouissent et pensent que c’est un pas de géant vers le développement de leur pays.
Cyril Ramaphosa marque positivement les Sud-Africains à travers la formation de son nouveau gouvernement. Il a misé sur la parité, chose jamais vécue dans ce pays. C’est un acte fort et une surprise, racontent certains citoyens interrogés par BBC. Beaucoup espèrent que la présence de ces femmes aux parcours exceptionnels contribuera à l’éclosion tant attendue depuis des décennies. La femme étant l’épicentre de tout arsenal de prospérité, l’espoir renaît dans le cœur des populations jadis désespérées et exaspérées par la mauvaise gestion, la légèreté et le détournement, sports favoris des hommes.
Naledi Pandor aux affaires étrangères, Patricia de Lille, ancienne maire de Cap au ministère du développement des infrastructures et Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne présidente de la commission de l’Union africaine, maintenue ministre de la gouvernance. Avec ces femmes qui ont eu à occuper des postes de responsabilités dans les instances nationales et continentales, Cyril Ramaphosa a de fortes chances d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Réélu en mai 2019 par le parlement, il a promis se débarrasser de ceux qui sont soupçonnés impliquer dans des scandales financiers. C’est pour coller à ce vœux, qu’il a fait appel aux femmes dont les noms sonnent comme des « anges » pour refaire l’image du gouvernement.
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