Algérie : l’appel du président par intérim aux manifestants

Le président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a appelé jeudi toutes les parties à lancer un « dialogue inclusif » pour préparer les élections présidentielles, à la suite de la suppression du vote du Conseil constitutionnel prévu pour le 4 juillet.

Bensalah, dans un discours diffusé à la télévision publique, n’a pas fixé de date pour le nouveau scrutin. Le conseil constitutionnel a annulé dimanche l’élection présidentielle prévue pour le 4 juillet, invoquant un manque de candidats, prolongeant une période de transition politique et risquant une plus grande colère des manifestants antigouvernementaux. Les manifestants devraient retourner dans les rues vendredi pour exiger la démission de Bensalah et mettre fin à la domination d’une élite qui dirige l’Algérie depuis son accession à l’indépendance de la France en 1962.

L’ancien président Abdelaziz Bouteflika a mis fin à son règne de 20 ans il y a deux mois sous la pression des manifestants. Mais cesddeniers continuent de réclamer la démission du Premier ministre Noureddine Bedoui, nommé par Bouteflika quelques jours avant sa démission. Le chef des forces armées, le général Ahmed Gaed Salah, qui a dirigé la transition, a appelé les partis politiques et les manifestants à se rencontrer pour discuter du moyen de sortir de la crise.

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