La décision est enfin tombée hier mercredi 5 juin 2019 au tribunal de première instance de Cotonou. Les deux messieurs que la police républicaine a présentés comme étant des mercenaires interpellés au marché de Dantokpa devront rester encore en prison le temps qu’un juge d’instruction s’occupe de leur cas.
Comparus une première fois le mardi 21 mai 2019, les deux messieurs qui assuraient la sécurité de Boni Yayi, tous deux agents de la sécurité privée, ont nié les faits qui leur sont reprochés. Le juge Rodolphe Azo a renvoyé le dossier au 5 juin. Les deux inculpés ont alors comparu hier mercredi 5 juin en matière correctionnelle. Sans surprise et comme dans les cas des manifestants des 1er et 2 mai, le juge s’est déclaré incompétent pour connaitre du dossier.
Ils ont été présentés au juge d’instruction qui, selon la procédure en la matière, les a inculpés avant de les envoyer devant un juge de détention et des libertés. Ils séjournent encore en prison en attendant que le juge en charge du dossier fasse ses investigations pour les condamner ou les libérer.
Il faut rappeler qu’après leur interpellation, le parti de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi, est monté au créneau pour donner sa version des faits. Les Forces cauris pour un Bénin émergent ont laissé entendre, en son temps, que ce sont des Béninois qui assurent la sécurité de leur leader depuis que le régime actuel lui a retiré ses gardes de corps.
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