Bénin: la police lève le camp autour du domicile de l’ex-président Boni Yayi

Dans la matinée de ce samedi 22 juin 2019, les policiers en fonction autour du domicile de l’ex-président Boni Yayi ont été absents. La barrière mise à l’entrée de la ruelle n’y est plus et le conteneur qui devrait servir d’abri pour les agents de la Police Républicaine a également été enlevé.

La Police Républicaine a visiblement levé le camp autour du domicile de l’ex-président Boni Yayi. Une équipe de Bénin Web TV a constaté une absence totale des hommes en uniforme sur les lieux. De l’entretien avec certains riverains de l’ex-chef d’État, il ressort que les équipements servant de blocus du domicile ont été emportés tard dans la nuit par les policiers qui ont aussi quitté les lieux au petit matin.

Les riverains de Boni Yayi se disent soulagés de cette nouvelle situation; mais ils sont toujours sur le choc. « Nous sommes contents de voir qu’il n’y a plus de policiers dans la rue. Maintenant nous souhaitons que l’ambiance qu’il y avait dans notre quartier revienne. Je pense que c’est progressivement ça viendra. Il faudra du temps pour passer aux oubliettes la psychose que nous avons vécu pendant plus d’un mois », a confié un cohabitant de l’ancien président.

Près de deux mois passés sous haute surveillance policière

Le domicile de Boni Yayi est mis sous haute surveillance policière depuis le 1er mai 2019. Gravement malade selon ses proches, la demande d’évacuation sur fonds propre de Boni Yayi n’a pas eu un écho favorable auprès du juge d’instruction qui souhaite l’écouter dans le dossier des violences post-électorales enregistrées à Cotonou.

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A deux reprises, le juge s’est rendu au domicile pour l’audition, mais l’état de santé de Boni Yayi n’a pas permis au juge de le rencontrer. Mais selon le Procureur Mario Metonou, il s’agit d’un refus de l’ex-chef d’Etat de se faire auditionner. C’est pourquoi il annoncé des mesures coercitives contre ce dernier. Il faut noter que la levée de siège constatée ce samedi 22 juin fait suite aux différentes rencontres de médiations tenues après les violents affrontements survenus à Tchaourou et Savè du lundi 10 au samedi 15 juin 2019.

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