Bénin: l’annonce d’une mesure coercitive contre Yayi, une erreur, selon Fidèle Kikan

Le contexte socio-politique tendu actuel n’est pas propice, selon le directeur général de l’amnesty international, pour parler d’une éventuelle mesure coercitive contre l’ancien président Boni Yayi. 

La sortie médiatique du procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou le mardi 18 Juin dernier n’est pas du goût de Fidèle Kikan. Pour le président de l’Amnesty Internationale du Bénin, le contexte de crise actuel n’est point favorable à une  telle déclaration.

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En effet, au cours du point de presse qu’il a tenu ce mardi, procureur Mario Elonm Mètonou a laissé entendre que des mesures coercitives seront envisagées contre l’ancien président Boni Yayi. Une déclaration que le directeur Bénin de l’Amnesty Internationale juge maladroite au regard des démarches de négociation actuellement en cours entre manifestants de Tchaourou et les autorités du pays. Dans un entretien qu’il a accordé au magazine panafricain « Jeune Afrique », Fidèle Kikan estime que les mesures coercitives annoncées à l’encontre de l’ancien président de la république Boni Yayi par le procureur lors de sa sortie du mardi ne viendront que mettre en difficulté les médiateurs en mission à Tchaourou.  » Cela risque de gêner la mission de pacification actuellement en cours. » conclut-il.

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