Le comité nationale de la résistance était en session ordinaire ce mardi 25 juin 2019. Au cours du conclave, plusieurs sujets ont été débattus dont la main tendue du chef de l’Etat pour un dialogue politique. Les forces de la résistance sont prête à aller à la table de négociation mais posent des conditions.
Les forces de la résistance, face aux hommes des médias ce mercredi, ont dit toute leur satisfaction suite à la libération du domicile de l’ancien chef de l’Etat Boni Yayi. Ensuite, leur préoccupation pour l’heure reste le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat. Elles se disent disponibles pour le dialogue mais posent des conditions différentes de celles énumérées jusque-là.
Pour Eric Houndété et compagnie, il faut que Patrice Talon décline clairement les conditions dans lesquelles le dialogue doit avoir lieu, les acteurs qui doivent prendre part au dialogue, la forme qu’il doit avoir et son contenu. Ses exigences des forces de la résistance ne sont pas suffisantes pour s’asseoir autour de la table de négociation. Il faut, clament les conférenciers, la dissolution du parlement. Ils demandent même à la communauté internationale de ne pas reconnaître l’actuel parlement comme une institution légitime.
Les forces de la résistance rendent un hommage aux martyrs tombés sous les balles des forces de sécurité et de défense lors des affrontements post-électoraux. Elles expriment leur solidarité à leurs familles avant de lancer un appel à tous les résistants. « La lutte doit continuer pour la restauration de notre démocratie« , insistent-elles.
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