Bénin: l’ex-président Boni Yayi annoncé hors du Togo

Après son départ de Cotonou suite à la levée de siège autour de son domicile, l’ancien président Boni Yayi séjournait au Togo depuis quelques jours, avant de rallier la France où il devrait se faire soigner. Selon une information rapportée par le site Togolais, l-frii ce dimanche 30 juin 2019,  l’ex-président Béninois serait désormais hors du territoire Togolais.

L’ex-chef d’Etat Thomas Boni Yayi aurait discrètement quitté le pays voisin pour une destination qui n’est pas encore connue. Après son départ de Cotonou, ses proches avaient affirmé qu’il devrait se rendre en France pour un hôpital qui l’attendait déjà pour des soins. Selon des sources concordantes, l’étape de Lomé n’est qu’un escale pour permettre à Boni Yayi de se préparer pour son évacuation sanitaire.

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Cité dans le dossier des violences post-électorales enregistrées à Cotonou, Boni Yayi a quitté le Bénin suite à une audition avortée. En effet, il devrait être écouté par le juge d’instruction dans le dossier des événement du 1er et 02 mai 2019. Le juge s’est rendu au domicile de l’ex-chef d’Etat à deux reprises sans l’écouter car ce dernier dit ne pas être en bonne santé pour être soumis à une audition.

Près de deux mois passés sous haute surveillance policière

Le domicile de Boni Yayi est mis sous haute surveillance policière depuis le 1er mai 2019. Gravement malade selon ses proches, la demande d’évacuation sur fond propre de Boni Yayi n’avait pas eu un écho favorable auprès du juge d’instruction qui souhaite l’écouter dans le dossier des violences post-électorales enregistrées à Cotonou.

A deux reprises, le juge s’est rendu au domicile pour l’audition, mais l’état de santé de Boni Yayi n’a pas permis au juge de le rencontrer. Mais selon le Procureur Mario Metonou, il s’agit d’un refus de l’ex-chef d’Etat de se faire auditionner. C’est pourquoi il avait annoncé des mesures coercitives contre ce dernier. Il faut noter que la levée de siège constatée le samedi 22 juin fait suite aux différentes rencontres de médiations tenues après les violents affrontements survenus à Tchaourou et Savè du lundi 10 au samedi 15 juin 2019.

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