Bénin: Si Yayi Boni vit encore aujourd’hui, Soglo en est pour quelque chose, selon Candide Azannaï

Dans la crise politique que traverse aujourd’hui le Bénin, l’ancien président-maire Nicéphore Dieudonné Soglo, figure de proue de la résistance a joué et continue de jouer un rôle capital dans la résistance Le peuple béninois selon Candide Azannaï doit le lui reconnaître car sans lui, Yayi Boni serait mort.

La levée du blocus autour de la résidence de l’ancien président Boni Yayi ne doit pas susciter l’ambiance que nous observons car patrice Talon n’a rien concédé, affirme-t-il. Pour lui, ni le président patrice Talon ni les supposés médiateurs de Tchaourou n’ont contribué à la levée de ce blocus autour du domicile de l’ancien président Thomas Boni Yayi.

Pour l’ancien ministre délégué auprès du président de la république chargé de la défense nationale, Nicéphore Soglo joue dans la résistance un rôle on ne peut plus capital. Pour lui, l’ancien président Boni Yayi doit sa libération de résidence surveillée au président-maire Nicéphore Soglo. Mieux poursuit-il, sans Nicéphore Soglo, Boni Yayi ne survivra pas à ce  que Talon veut lui faire. A en croire Candide Azannaï, c’est le dynamisme, la combativité de l’ancien président Nicéphore Soglo et surtout  toutes les démarches qu’il a menées hors du territoire national qui ont conduit à la levée de siège à Cadjèhoun. Mais c’est la résistance  du président Boni Yayi qui a refusé de céder à la pression de l’exil qui a contraint le régime à restreindre ses libertés.