Bénin – Violences post-électorales: les choses se compliquent pour Boni Yayi

Les choses se compliquent pour l’ancien président Yayi Boni dans le dossier des actes de violences perpétrés à Cotonou. Selon une déclaration du procureur de la république, des éléments de preuves pourraient impliquer la responsabilité du leader des fcbe dans les violentes manifestations de Cotonou. 

L’étau se resserre-t-il de plus en plus contre l’ancien président Thomas Boni Yayi? Sa responsabilité pourrait-elle être impliquée dans les actes de violences des 1er et 2 mai à Cotonou? La réponse pourrait être: « oui ». En effet, lors d’un point de presse qu’il a tenu ce jour, le procureur Mètonou semble affirmer que l’ancien président de la république n’est pas totalement innocent dans les actes de violences enregistrés à Cotonou les 1er et 2 Mai dernier.

Ainsi, les craintes et les préoccupations quant à l’implication du président Thomas Boni Yayi pourraient se confirmer. Qu’il vous souvienne que lors d’un point de presse qu’il a tenu le mardi 29 Mai 2019, le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a affirmé que les mouvements des 1er et 2 Mai 2019 à Cotonou n’étaient pas spontanés mais planifiés par des commanditaires. Avant le procureur, l’élu de la huitième circonscription électorale, l’honorable Rachidi Gbadamassi a affirmé sans ambages qu’il détient des preuves de la culpabilité de l’ancien président dans les actes de violences post-électaux.

A l’étape actuelle de la procédure, le président Thomas Boni yayi pourra-t-il se tirer d’affaires dans le dossier judiciaire des mouvements sanglants de Cotonou? Seul le temps pourrait nous édifier. Mais déjà des mesures coercitives sont annoncées contre l’ancien chef d’Etat qui, deux fois de suite aurait fait obstruction à une audition du juge Aubert Kodjo.