Bénin – Violences post-électorales: Talon a la solution pour une sortie de crise, selon Alain Adihou

Le chef de l’Etat, le président Patrice Talon est le dernier pour sortir le Bénin des violences post-électorales qui le secoue. C’est du moins la conviction de l’ancien ministre Alain Adihou qui invite le président de la République à jouer sa partition pour un retour au calme dans le pays.

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L’ancien ministre chargé des relations avec les institutions et acteur politique était l’invité de l’émission sociopolitique « Sans Langue de bois » de Soleil fm de  ce dimanche 17 Juin 2019. Les violences post-électorales et la main tendue du président Patrice Talon constituent le menu des échanges. Selon le ministre Alain Adihou, le président de la République a un grand rôle à jouer pour la fin des violences post-électorales.

En effet, pour le conseiller technique aux affaires politiques du parti force cauris pour le développement du Bénin, le président Talon est le dernier recours pour un retour au calme. A le croire, la clé pour sortir de ces violences post-électorales est détenue par le numéro 1 béninois qui doit agir diligemment pour mettre fin aux violences. « Il ne faut pas que le chef de l’Etat au lieu d’être la solution soit le problème.  » martèle-t-il.

A croire le conseiller politique de l’ancien ministre Soumanou Toléba, le président Talon doit prendre la mesure de la situation et ne doit pas continuer à suivre ceux qui l’encouragent à continuer sur cette voie. « C’est la direction la plus périlleuse, la plus difficile » fait-il remarquer. Selon lui, cette crise peut être contenue mais il faut éviter d’en rajouter à la souffrance des populations en contrôlant les actes que l’on pose. Pour le ministre Alain Adihou, l’interpellation des gens à Tchaourou qui a conduit aux dernières violences est une erreur car selon lui, les plaies de l’exclusion des élections ne sont pas encore cicatrisées et il ne faut pas ouvrir d’autres fronts. Il invite donc le président de la république à sortir du « mode problème pour le mode solution ». Et cela passe à le croire par les discussions directes, franches et ouvertes.

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