Bénin – Vol au domicile de Koutché: les FCBE exigent l’ouverture d’une enquête

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de l’ancien président Boni Yayi exige l’ouverture d’une enquête suite à l’intrusion des hommes armés dans la maison de leur camarade de lutte, Komi Koutché à Akotolibé dans la commune de Bantè. C’est à travers un communiqué de presse que le parti a jeté des vitrioles au gouvernement de Patrice Talon tant sur le plan sécuritaire que politique.

Le parti dont l’ancien ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation est membre fondateur, Force cauris pour un Bénin émergent, n’est pas resté indifférent au malheur qui a failli frappé la famille biologique de ce dernier. En exil depuis quelques mois après ses déboires avec la justice espagnole, Komi Koutché est dans le viseur des malfrats internationaux. En effet, dans la nuit du vendredi 31 mai, quatorze individus armés ont visité son domicile, renseignent ses proches. Ils auraient ligoté les vigiles, et séquestrés les parents de l’ancien patron du fonds national de la microfinance.

C’est à leur sortie du domicile que la population a pu mettre la main sur deux des hors-la-loi. Ceux-ci auraient déclaré, avant l’arrivée de la police, qu’ils sont d’un pays voisin. Déjà, les Fcbe soupçonnent un coup politique pour nuire à leur militants et sa famille. C’est fort de cette hypothèse qu’ils invitent le gouvernement à faire ouvrir dans un délais raisonnable les enquêtés judiciaires afin de mettre hors d’état de nuire les auteurs et commanditaires de cet acte.

Par ailleurs, le parti de Boni Yayi déplore la défaillance sécuritaire qui expose les populations aux braquages et vols à mains armées dans presque toutes les régions du pays. Il invite, par conséquent, le gouvernement à prendre la mesure de la situation pour agir efficacement en matière sécuritaire. « Nous invitons les autorités politiques à accroître les moyens et les capacités de la police républicaine pour qu’elle assure véritablement la sécurité des populations plutôt que d’en faire une force de répression et de séquestration », exige le bureau politique du parti.

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