CAN 2019 : le dilemme d’Hervé Renard, « remporter la coupe » ou « déposer la clé »

L’avenir du sélectionneur français, Hervé Renard, à la tête des Lions de l’Atlas dépendra de la fin que connaîtra l’équipe marocaine à la 32è édition de la Coupe d’Afrique (CAN 2019) en Egypte.

Arrivé à la tête de la sélection marocaine en 2016, le sélectionneur français qui a remporté deux fois la CAN avec deux équipes différentes (la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015) peine à convaincre. A la CAN 2017, le Maroc qui était pourtant donné favori de la compétition perd son premier match face à la République Démocratique du Congo (0-1).

Un revers que Hervé Renard a eu beaucoup de mal à faire oublier en remportant, difficilement, les deux autres matchs de la phase de groupe face au Togo (3-1) et la Côte d’Ivoire (1-0) pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Mais l’élimination du Maroc à ce niveau de la compétition avait suscité beaucoup de doute sur les capacités du français à faire triompher le Maroc qui n’a remporté le trophée qu’une seule fois (1976).

Pour avoir qualifié le pays pour le mondial Russie 2018, ce qui n’est plus arrivé depuis 20 ans, Hervé Renard prolonge son contrat à la tête des Lions de l’Atlas jusqu’en 2022. Mais la prestation du Maroc au mondial a eu de quoi relancer la polémique sur les compétences du sélectionneur français. Avec deux défaites (1-0 face à l’Iran et 1-0 face au Portugal) et un match nul (2-2 face à l’Espagne), le Maroc était éliminé dès le premier tour de la compétition. Une situation difficile à digérer pour les amoureux du foot marocain.

Face à la polémique, Hervé Renard est resté droit dans ses bottes. Mais la CAN 2019 apparaît comme l’ultime occasion pour le sélectionneur français de prouver de quoi il peut être capable à la tête des Lions de l’Atlas à part remporter les matchs de qualification aux différentes compétitions (CAN & Coupe du Monde).

Lors d’un point de presse à quelques heures du premier match du Maroc à la CAN face à la Namibie, Hervé Renard a semblé mesurer les enjeux de la compétition sur son avenir. « J’ai vécu des choses très belles au Maroc et ce n’est pas terminé. Je sais qu’on attend beaucoup de moi… Restons concentrés sur la compétition, (…) J’espère qu’on sera ensemble le plus longtemps possible », a-t-il déclaré.

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