Guillaume Soro pourrait être visé par une plainte dans les tous prochains jours. Depuis son divorce avec le camp présidentiel, l’ancien chef du parlement ivoirien n’a pas le sommeil tranquille.
Après sa démission du poste de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro s’est retrouvé dans la tourmente. Et pour cause, l’association des Victimes de Guillaume Soro (VGS) entend porter plainte contre lui pour demander des réparations aux préjudices subis lors de la rébellion en Côte d’Ivoire. « Nous sommes des victimes et nous allons porter plainte. Guillaume Soro va devoir répondre dans un face-à-face devant la justice, un matin. Il s’est déclaré comme premier responsable de cette rébellion, il assume l’entièreté des actes qui ont été posés au sein de cette rébellion », a déclaré Kader Doumbia, le président de l’association des victimes.
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S’il est de leur droit de saisir la justice pour demander réparation, il en demeure pas moins que la jeunesse de l’association laisse perplexe les observateurs quant à la sincérité de l’action en justice. La rébellion avait eu lieu entre 2010-2011 et il faut attendre pratiquement neuf ans après pour que les victimes se constituent en association. Ce que d’autres qualifient de « représailles politiques contre Soro » qui est en froid avec le président Ouattara depuis quelques mois. Sans aucun doute, l’on est tenté de croire que cette action serait dirigée contre les ambitions présidentielles de Guillaume Kigbafori Soro. En attendant de connaître la suite du dossier, l’ex-premier ministre continue de défier Ouattara et sa troupe à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
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