Crise au Soudan : l’Iran sort de son mutisme et exprime des inquiétudes

L’Iran a exprimé sa préoccupation face aux tensions politiques actuelles au Soudan, appelant à un transfert rapide du pouvoir aux civils dans ce pays d’Afrique du Nord, au lendemain des répressions meurtrières du sit-in des manifestants à Khartoum la capitale.

« Nous sommes profondément préoccupés par l’intensification des luttes de pouvoir au Soudan et par sa transformation en une scène de conflit entre des parties étrangères », a déclaré mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi. Des Soudanais ont organisé des manifestations pour exiger que le Conseil militaire de transition (TMC), qui dirige le pays depuis la destitution du président de longue date, Omar al-Bashir, passe le pouvoir à un organe intérimaire dirigé par des civils. Lundi a été la pire des journées de manifestations depuis l’éviction de Bashir en avril, qui ont suivi des mois de manifestations de masse contre son règne de trois décennies. Au moins 35 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées dans les affrontements après que l’armée a tenté de disperser le sit-in des manifestants à Khartoum.

Mousavi a présenté ses condoléances aux familles des victimes, exhortant le peuple soudanais à rester vigilant contre les partis qui ont fait la promotion de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme. Le porte-parole a également mis en garde contre l’ingérence étrangère au Soudan, affirmant que toute ingérence de ce type pourrait compliquer et prolonger la crise dans ce pays.

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