Ghana: deux étudiantes canadiennes de 19 et 20 ans enlevées

Les forces de l’ordre ghanéennes ont annoncé ce jeudi 6 juin que deux étudiantes ressortissantes du Canada, âgées de 19 et 20 ans, avaient été enlevées à Kumasi, la deuxième plus grande ville du Ghana, pays qui a connu dernièrement plusieurs enlèvements contre rançon.

Les deux étudiantes, âgées de 19 et 20 ans, de l’université technique de Kumasi, à environ 250 kilomètres au nord de la capitale, Accra, ont été kidnappées le 4 juin vers 20h00 en sortant d’un taxi devant le Kumasi Royal Golf Club, a précisé David Eklu, le porte-parole de la police ghanéenne cité par l’AFP.

Une troisième jeune femme, qui se trouvait dans le véhicule n’a pas eu le temps de sortir, lorsque ses deux camarades ont été enlevées par leurs ravisseurs.

«Quand le chauffeur Uber s’est rendu compte de ce qui se passait, il a continué sa route avec la troisième cliente» qui a finalement appelé la police, a expliqué M.Eklu. La police n’a pas donné les noms des deux étudiantes. Elle a toutefois précisé qu’elles étaient des volontaires travaillant pour Youth Challenge International, organisation canadienne dont le siège est à Toronto.

Un porte-parole d’Affaires mondiales Canada, Guillaume Bérubé, a déclaré à La Presse canadienne que des représentants du gouvernement canadien sont en contact avec les proches des deux jeunes femmes et leur fournissent de l’assistance. Il a précisé qu’aucune autre information ne serait rendue publique « pour ne pas compromettre les efforts en cours ou mettre en péril la sécurité » des Canadiennes.

La police a demandé l’aide de toute personne ayant des informations sur cette affaire afin de faire progresser l’enquête.

Bien que les enlèvements restent extrêmement rares au Ghana, c’est la deuxième fois en quelques semaines que des étrangers sont enlevés à Kumasi. En avril, un ressortissant indien avait été kidnappé à la pointe d’une arme à feu et ses ravisseurs avaient réclamé une rançon pour le libérer. L’otage a finalement été secouru lors d’une opération de la police.

Les observateurs croient que ces incidents relèvent probablement plus de gangs criminels cherchant à obtenir des rançons que de groupes extrémistes ayant des revendications politiques.

Le président du Ghana a promis de sévir face à ceux qui commettent de tels crimes.

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