Le Botswana décriminalise la pratique sexuelle gay

La Haute Cour du Botswana a décriminalisé les relations gays, qui avaient été interdites en vertu du code pénal de l’ère coloniale et passible d’une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison.

La décision unanime a été lue dans la salle d’audience du tribunal dans la capitale, Gaborone. Les juges ont déclaré que toute discrimination à l’encontre d’un membre de la communauté LGBT était une discrimination à l’égard de tous. L’un d’entre eux a déclaré qu’une nation démocratique était une nation ouverte à la tolérance, à la diversité et à l’ouverture d’esprit. Cette décision a fait sauter de joie plusieurs personnes qui étaient présentes dans la salle et certains, de même sexe, ont commencé à s’embrasser sur place.

L’affaire a été portée devant les tribunaux par un étudiant qui a soutenu que la société avait changé et que l’homosexualité était plus largement acceptée. La décision au Botswana a été suivie de près par toute l’Afrique, où la plupart des pays ont encore des lois rendant illégales les relations sexuelles gays. Le mois dernier, les juges kenyans ont confirmé la loi qui criminalise l’homosexualité. L’Angola, le Mozambique et les Seychelles ont tous aboli les lois anti-homosexualité ces dernières années.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus