Mali: le Canada retarde son départ du pays après les massacres

Entre dimanche et lundi 10 juin, des assaillants supposés appartenir à l’ethnie Fulani ont envahi le village rival de Sobane Da, dans le centre du Mali, chez les Dogons, et ont tué au moins 95 personnes.

Les Canadiens, qui fournissaient des services d’évacuation sanitaire ainsi que des services logistiques et de transport, resteront jusqu’à ce qu’une unité roumaine d’hélicoptères soit en place, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères. Les forces canadiennes n’assumeront que des tâches d’évacuation médicale pendant la période de service prolongée du mois d’août. Les soldats de la paix canadiens déployés à Gao dans le nord du pays depuis juillet 2018 au sein de la force des Nations Unies connue sous le nom de MINUSMA, devaient partir fin juillet.

À la fin du mois de janvier, la Roumanie a accepté de relever les forces canadiennes d’un contingent d’environ 250 personnes et de huit hélicoptères. La MINUSMA a été créée en avril 2013, après que les milices islamistes radicales se soient emparées du nord du pays l’année précédente, pour être ensuite repoussées par les troupes françaises. La force de 15 000 soldats et policiers est considérée comme l’une des missions de paix les plus dangereuses dirigées par l’ONU, avec 195 morts.

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