Le groupe Etat Islamique a revendiqué mardi 04 juin, l’attaque meurtrière dans la nuit dans une région de l’est du Congo frappée par une épidémie d’Ebola, bien que son récit de la violence diffère de celui rapporté par les informations locales.
Le maire adjoint de Beni, dans l’est de la RDC, a déclaré que 13 civils avaient été tués lundi lors d’une attaque des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe qui serait lié à l’Etat islamique. « Les victimes ont été tuées par balles et d’autres par armes blanches », a déclaré le maire Modeste Bakwanamaha à Reuters. Dans un communiqué publié sur le site Web de messagerie Telegram, l’État islamique a déclaré qu’il était à l’origine de l’attaque. Il a déclaré avoir ciblé l’armée congolaise à Beni, tuant ou blessant 25 personnes. L’effusion de sang a ajouté à l’insécurité généralisée qui a entravé les efforts visant à contenir la deuxième plus grave épidémie d’Ebola jamais enregistrée. Le nombre de cas a atteint 2 000 cette semaine avec l’accélération du taux d’infection.
Bakwanamaha a déclaré que les dernières violences étaient probablement une réponse à la répression menée par l’armée congolaise la semaine dernière, qui a tué 26 membres des ADF après avoir attaqué une position de l’armée à Ngite.
Les ADF n’ont jamais revendiqué l’allégeance à l’Etat islamique, mais le groupe djihadiste a déclaré jeudi que son affilié de la « Province d’Afrique centrale » avait infligé « des dizaines de victimes » aux forces congolaises, indique le groupe de renseignement SITE, qui surveille l’activité djihadiste en ligne.
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