Le Conseil militaire de transition soudanais (TMC) a nié avoir eu recours à la force pour disperser des manifestations devant le siège de l’armée à Khartoum, la capitale.
« Les forces soudanaises n’ont pas dispersé le sit-in devant le siège de l’armée, mais ont ciblé une zone proche menaçant la sécurité des citoyens », a déclaré le général Shams al-Din Kabbashi, porte-parole du TMC, à Sky News. Le général Kabbashi a affirmé que les forces de sécurité s’étaient déplacées vers la Colombie, un quartier situé à proximité du site principal de la manifestation, qui « a longtemps été un foyer de corruption et de pratiques négatives qui contredisent la conduite du peuple soudanais ». « La zone est devenue une menace majeure pour la sécurité de nos citoyens (…). Elle affecte également la sécurité des manifestants dans la zone de sit-in », a-t-il ajouté.
Le général Kabbashi a annoncé que le TMC avait informé les forces de l’opposition de la Déclaration de liberté et du changement (FDFC) de cette décision. « Nous n’avons pas dispersé le sit-in par la force. Les tentes sont toujours là et les jeunes s’y déplacent librement », a-t-il déclaré, précisant que de nombreux manifestants « préféraient quitter le sit-in ».
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