Plusieurs leaders de l’opposition soudanaise ont été arrêtés dans la journée du vendredi 28 juin 2019 par le Conseil militaire de transition et seraient encore sous détention, rapporte RFI.
Alors que le climat socio-politique reste plus ou moins tendu à Khartoum, la capitale du Soudan, le Conseil militaire de transition a lancé la traque de certains leaders de l’opposition. Dans la foulée, plusieurs leaders de l’opposition dont le leader du syndicat des enseignants, un représentant de l’Alliance pour la liberté et le changement – coalition d’opposition – et un leader du parti communiste, ont été arrêtés au terme de la journée d’hier, vendredi 28 juin 2019. Une vague d’arrestation qui n’a point enchanté l’Association des professionnels soudanais, qui a appelé à la libération immédiate des personnes arrêtées.
Ce vendredi, le régime militaire a annoncé qu’il acceptait le plan proposé par l’Union africaine et l’Ethiopie pour une sortie de crise au Soudan. Cependant, la classe politique de l’opposition n’a pas encore fait de déclaration, mais, selon plusieurs sources, elle a approuvé le texte dans ses grandes lignes et doit encore discuter de certains points.
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