Bénin – Absence de chef de file de l’opposition: Koutché explique pourquoi il en est ainsi

L’absence d’un chef de fil de l’opposition ferait partie du plan, du régime de la rupture. Un plan qu’il aurait réussi selon l’ancien ministre de l’économie et des finances Komi Koutché qui pense que dans le contexte politique qui prévaut actuellement au Bénin, il serait difficile d’avoir un chef de file de l’opposition.

Le président Patrice Talon peut librement dérouler maintenant son programme d’action. Sur son chemin point de leader de l’opposition pour entraver la réalisation de son « PAG ». Pour l’ancien ministre Komi Koutché, il ne peut qu’en être ainsi. En effet, joint dans l’émission « Le monde aujourd’hui » de VOA, l’ancien ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation sous le président Boni Yayi, estime que dans le contexte politique actuel du Bénin, on ne peut pas parler de chef de fil de l’opposition.  » Comment peut-il avoir chef de fil de l’opposition là où la pratique du gouvernement est systématiquement, conduire les principales figures de l’opposition du pays vers l’extérieur ? » s’est-il interrogé.

Pour l’ancien argentier national, la crise est issue de la tentative de remise en cause systématique des acquis démocratiques. Les violences explique-t-il ont éclaté quand le régime a décidé de faire un pas supplémentaire en excluant l’opposition des dernières élections législatives. Selon lui, contrairement à ce qui se dit après la levée de blocus autour du domicile du président Boni Yayi, il n’y a pas de l’accalmie, affirme-t-il avant de se demander comment il peut avoir accalmie si les causes de la crise n’ont pas été résolues. « On fait juste de la communication pour montrer que la situation est réglée; cela ne veut rien dire » indique-t-il.

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Pour l’ancien ministre komi Koutché, tous les leaders de l’opposition sont à l’extérieur. Les seuls que nous avons estimés que ce sont des intouchables sont les deux anciens chefs d’Etat. « Mais vous avez vu avec ce qui est arrivé à Boni Yayi que l’arbitraire n’a pas de limite« . Il conclut en disant que la sortie de crise passe par la restauration de la démocratie car c’est le seul patrimoine des béninois.

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