Bénin: Armand Gansè porte plainte à la Criet pour collecte illégale à Dantokpa

La Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA) a porté plainte ce lundi 1er juillet 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette plainte qui vise des responsables syndicaux sur le « Parc Tokpa B » au sein du marché Dantokpa est liée à une affaire qualifiée de « collecte illégale de fonds ».

Armand Gansè a déposé ce lundi une plainte contre certains responsables syndicaux de conducteurs de taxi exerçant sur ledit parking  » Parc Tokpa B » dans le marché Dantokpa dont il a la charge. Selon la plainte du Directeur de la SOGEMA, les mis en cause utiliseraient une manœuvre frauduleuse qui empêche la SOGEMA de récupérer les loyers auprès des usagers/marchands installés sur le parking situé à Gbogbanou.

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Selon les explications contenues dans la plainte, cette manœuvre orchestrée dans le dos de la SOGEMA permet aux usagers de tenir tête à l’institution et de s’opposer au paiement des loyers. « Il nous est revenu des investigations menées dans ce cadre, que cette résistance observée au niveau des usagers est due aux actes d’attribution de places et de collecte de fonds perpétrés par les responsables syndicaux des conducteurs de taxi exerçant sur ledit parking ; se substituant ainsi à la SOGEMA », peut-on lire la dans plainte de la Sogéma dont BENIN WEB TV à reçu copie.

Des impayés estimés à plusieurs millions de francs CFA

Selon le Directeur de la SOGEMA, cette situation a occasionné des loyers impayés estimés à plusieurs millions de francs CFA. « Le montant des loyers impayés en raison de cette situation et les arriérés de loyers s’élèvent à sept millions deux cent treize mille (7.213.000) francs CFA », a-t-il précisé. C’est au vue donc de la gravité de la situation et le manque à gagner qu’elle occasionne pour la SOGEMA qu’il a décidé de saisir la CRIET afin qu’une solution soit trouvée.

« Ne pouvant laisser perdurer une telle situation, nous sollicitons votre intervention afin que les auteurs de ces actes illégaux soient réprimés avec la dernière rigueur pour permettre à la SOGEMA d’exercer pleinement ses prérogatives », a-t-il souhaité.

Dans sa plainte, Armand Gansè a souligné qu’à plusieurs reprises il a souhaité discuté avec les mis en cause pour comprendre la situation. Malheureusement, ces derniers ont toujours boycotté les différentes séances de travail organisées à cet effet.

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