En Tunisie depuis quelques jours l’honorable Guy Dossou Mitokpè, dans un texte publié pour recadrer sa pose avec un membre de la mouvance présidentielle, a réitéré son opposition au pouvoir en place. Il a posé six conditions pour abandonner la lutte engagée depuis quelques lustres.
La main tendue de Patrice Talon et son supposé pardon qui fait le tour de la toile n’ont pas émoussé l’ardeur des forces de la résistance. Après les recommandations de la Cedeao, lesquelles recommandations appellent à une assise des protagonistes, les forces de l’opposition n’ont pas renoncé à leur projet. C’est sur cette même lancée que le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, Guy Mitokpè, a réitéré la détermination du groupe auquel il appartient à tenir le coup jusqu’à satisfaction totale.
Dans son texte, le député de la 16è circonscription électorale a mis en exergue les conditions à remplir pour abandonner la résistance au régime en place. Pour lui, il s’agira pour le gouvernement de « reprendre les élections législatives, redevenir démocrates, faire la lumière sur les tueries des 1er et 2 mai 2019 mais aussi sur les tueries des 9 au 14 juin 2019, libérer les otages politiques, arrêter les enlèvements et réinstaurer l’état de droit ». La résistance, à en croire l’élu du peuple, ne vise nullement la personne du chef de l’Etat encore moins ces soutiens. Mais des droits précis à revendiquer avec beaucoup de lucidité.
Il affirme que la résistance ne doit pas lui enlever la fibre patriotique. C’est d’ailleurs admiratif des exploits du Onze national qu’il souhaite que Stéphane Sessègnon soulève le trophée à l’issue de la compétition continentale en cours au pays des Pharaons. Guy Mitokpè, au regard de son « éducation et de sa formation politique », ne peut en aucun cas, « s’arrêter sans le rétablissement définitif d’un État véritablement démocratique ».
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